Crash d'un Osprey au Japon : pignon cassé mis en cause

Temps de lecture: 2 minutes
Par Jean Rivière
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Un avion Osprey endommagé avec des débris dispersés.

ParisUn accident impliquant un Osprey japonais a été provoqué par un pignon cassé. Bien que l'Armée de l'Air ne soit pas sûre des raisons de la casse, elle pense que cela en est la principale cause.

Le bureau responsable des V-22 Ospreys au Pentagone était conscient que des problèmes avec la boîte de vitesses des proprotours pouvaient être extrêmement dangereux. Le Lt. Gen. Michael Conley a révélé que les équipes n’avaient pas été informées de la gravité de ces risques. L'enquête a également souligné ce manque de communication.

Le jour de l'accident, l'Osprey se rendait du Japon continental à Okinawa. Des problèmes sont apparus dès que des vibrations ont été détectées dans l'arbre de transmission et la boîte de vitesses de l'hélice gauche. Cependant, l'équipage n'était pas au courant de ces vibrations car les données n'ont pu être analysées qu'après le vol. Cinq minutes plus tard, un avertissement indiquant la présence de copeaux métalliques a révélé que des fragments de métal se détachaient des engrenages.

Voici certains facteurs de l'accident :

  • Vibrations initiales détectées sur l'arbre de transmission.
  • Vibration subséquente provenant de l'un des cinq pignons.
  • Six avertissements de puces brûlées reçus.
  • La prise de décision influencée par l'exercice en vol.
  • Pas de signes secondaires de problèmes trouvés.

Le commandant Jeff Hoernemann a continué de voler malgré six alertes de détection de débris métalliques, que les enquêteurs ont identifiées comme étant à l'origine du problème. Après la troisième alerte, les règles stipulaient d'atterrir dès que possible, et ils n'étaient qu'à 16 kilomètres d'un aéroport. Cependant, Hoernemann a ignoré les avertissements, attendant d'autres signes comme une surchauffe de la boîte de vitesses.

Le Major Hoernemann était probablement influencé par sa participation à un exercice militaire en cours qu'il préparait depuis des mois. Il devait partager son attention entre cet exercice et les problèmes de l'avion. Il choisit de continuer le vol de 300 milles nautiques au-dessus de l'eau en direction d'Okinawa. L'enregistreur vocal montra que le copilote de Hoernemann avait suggéré d'utiliser une carte pour trouver le terrain d'aviation le plus proche, mais Hoernemann avait rejeté cette idée. Le copilote semblait mal à l'aise, mais n'exprima pas fermement ses préoccupations.

Le rapport de l'Armée de l'Air révèle des problèmes graves, tels que des équipements défectueux et des décisions inappropriées. Le bureau de programme du Pentagone n'a pas partagé des informations cruciales de sécurité, aggravant la situation. Ces problèmes soulignent la nécessité d'une meilleure communication et d'actions plus rapides face aux avertissements à bord.

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