Le plus long pont du Pérou reste inutilisé dans la controverse

ParisLe plus long pont du Pérou se trouve dans la forêt amazonienne et ne mène actuellement nulle part. Il fait partie du projet autoroutier Iquitos-El Estrecho, qui représente le plus grand et coûteux chantier routier de la région. Cependant, le projet a rencontré une forte opposition de la part des communautés indigènes et des groupes environnementaux.

Dans le village voisin de Sucusari, qui compte environ 180 habitants, les résidents vivent de la pêche, de la chasse et de la culture de fruits qu'ils vendent localement. Ils sont maintenant confrontés à des transformations qu'ils n'ont pas souhaitées.

Voici une liste des principales préoccupations :

• Infiltration de drogues dans les communautés
• Augmentation des accaparements de terres
• Déforestation des territoires indigènes
• Perturbation des modes de vie traditionnels

La Société Péruvienne de Droit de l'Environnement, une organisation à but non lucratif, a publié un rapport indiquant que l'autoroute traversera deux zones protégées, Maijuna Kichwa et Ampiyacu Apayacu. Ces zones couvrent ensemble environ 8 000 kilomètres carrés (3 000 miles carrés) de forêt ancienne.

Le gouvernement n'a mentionné ni rencontre avec la communauté ni plans pour résoudre ces problèmes. Les peuples autochtones se sentent ignorés et exigent des mesures avant que la situation ne se dégrade davantage.

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Les habitants du village de Sucusari s'inquiètent de la perte de leur mode de vie traditionnel. Ils vivent dans des maisons aux toits de chaume et dépendent de la pêche, de la chasse et de la culture de fruits comme l'aguaje, une délice amazonienne. Ils craignent que la construction d'une nouvelle autoroute ne bouleverse leur existence à jamais.

Les écologistes avertissent que la déforestation nuit à la faune. Ils affirment que lorsque l'autoroute sera terminée, des dommages environnementaux supplémentaires se produiront. Les zones protégées sont menacées, et les animaux risquent de perdre leurs habitats.

Les habitants proches du pont et de l'autoroute remarquent une augmentation des intrusions et des occupations illégales de terrains. Les militants pensent que cela est dû au projet de construction.

Les habitants se sentent ignorés et impuissants. Ils souhaitent que le gouvernement intervienne pour protéger leur terre et leur mode de vie.

Le projet de l'autoroute Iquitos-El Estrecho suscite de vives discussions. Les communautés indigènes, les écologistes et les militants expriment leurs inquiétudes. Ils demandent tous au gouvernement de résoudre ces problèmes essentiels avant de poursuivre la construction.