Les groupes freinent l'utilisation des capsules Sarco en Suisse
ParisLa Suisse est connue pour permettre le suicide assisté, mais elle est actuellement confrontée à des questions légales et éthiques à cause d'un nouvel appareil appelé le Sarco. Ce dispositif a été conçu par Exit International, une organisation dirigée par le Dr Philip Nitschke fondée il y a plus de 25 ans. Le Sarco est destiné à aider les personnes à mettre fin à leur vie paisiblement de manière autonome. Cependant, il est en cours d'examen pour déterminer s'il est conforme aux lois suisses, qui stipulent que le suicide assisté ne doit pas impliquer d'aide bénéfique pour d'autres personnes.
Principaux éléments de la controverse autour du Sarco :
- Le dispositif est conçu pour permettre à une personne de s'administrer elle-même un gaz d'azote, entraînant la mort par asphyxie.
- À la suite du décès de la femme, plusieurs individus ont été arrêtés par les autorités, bien que certains aient été relâchés ; Willet reste le seul actuellement en détention.
- Les législateurs suisses débattent activement de la légalité et des implications éthiques de l'utilisation de tels dispositifs.
Le débat sur le statut juridique du Sarco révèle le conflit entre les nouvelles technologies pour le suicide assisté et la législation en vigueur. La ministre suisse de la santé, Elisabeth Baume-Schneider, a déclaré au parlement que l'utilisation de cet appareil ne respecte pas la légalité, soulignant ainsi la nécessité de règles plus claires alors que l'intérêt pour le Sarco augmente. Les partisans de cet appareil affirment qu'il offre un moyen digne et autonome pour les individus de mettre fin à leur vie, tandis que les opposants s'inquiètent des risques potentiels d'abus et des questions éthiques liées à la commercialisation de la technologie de l'euthanasie.
Exit International a investi plus d'un million de dollars dans le développement du Sarco imprimé en 3D, démontrant ainsi son fort engagement envers cette méthode de suicide assisté. L'organisation avait 371 demandes en attente pour cet appareil en Suisse avant de suspendre son activité. Selon leurs conseillers juridiques, l'utilisation du Sarco serait légale en Suisse malgré les récentes complications légales. L'enquête en cours pourrait influencer les règlements futurs et la perception de la société sur l'usage de la technologie dans les soins de fin de vie.
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