Nouveau projet minier : des solutions écologiques pour l'environnement au Minnesota

ParisNewRange, l'entreprise derrière un projet de mine de cuivre-nickel au Minnesota, effectue plusieurs études pour rendre le projet plus efficace et moins nuisible à l'environnement. Elle examine de meilleures méthodes de stockage des déchets miniers, de traitement de l'eau, de gestion des transports et d'amélioration de la production. Cette initiative répond aux défis juridiques et aux préoccupations des groupes environnementaux quant aux risques potentiels de drainage minier acide.

Un porte-parole de NewRange, Bruce Richardson, a déclaré qu'ils cherchent à réduire leur empreinte carbone et leurs émissions de gaz à effet de serre. Il a mentionné que si leurs études démontrent un bénéfice environnemental global, il sera difficile de critiquer le projet. Cependant, les défenseurs de l'environnement estiment que le besoin de nouvelles études révèle des problèmes majeurs avec le plan de la mine actuel.

Les groupes environnementaux, tels que le Minnesota Center for Environmental Advocacy et les Amis des Eaux Sauvages de Boundary Waters, expriment de grandes préoccupations. Ils estiment que l'extraction de minerais riches en sulfures dans le nord-est du Minnesota présente de sérieux risques pour l'environnement. Cette activité pourrait provoquer un drainage minier acide, susceptible de contaminer les sources d'eau. Ils soulignent que les récentes décisions judiciaires bloquant le projet attestent de la réalité de ces dangers.

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Les quatre domaines clés à explorer comprennent :

• Stockage des déchets miniers : Le plan actuel de stockage des déchets issus de l'exploitation minière dans le bassin de résidus miniers de LTV Steel est en cours de réévaluation. Parmi les alternatives envisagées figurent des conceptions de barrages différentes ou l'utilisation d'anciennes fosses à minerai de fer.
• Traitement de l'eau : Bien que le plan actuel de traitement des eaux usées respecte les normes de l'État, des études supplémentaires chercheront à améliorer le traitement de l'eau pour mieux protéger les écosystèmes en aval, tels que les rizières sauvages.
• Logistique de transport : Une autre étude évaluera si un système de convoyeur pour transporter le minerai de la mine à l'usine de traitement pourrait être plus écologique que l'utilisation de trains fonctionnant au diesel.
• Efficacité de la production : La faisabilité de l'augmentation de la production quotidienne de 32 000 tonnes à 40 000 tonnes, sans prolonger la durée de vie opérationnelle de la mine, est à l'étude. Cela pourrait conduire à une opération plus efficace.

NewRange indique que ces études en sont à un stade précoce et qu'aucune décision n'a encore été prise. Ils assurent que toutes modifications majeures devront passer par des évaluations environnementales et obtenir les permis nécessaires, laissant ainsi la possibilité au public de donner son avis.

En 2018, le projet avait obtenu toutes les autorisations nécessaires des autorités étatiques et fédérales, mais des décisions judiciaires ont entraîné des retards pour de nouvelles évaluations. Les permis nécessitant une réexamination incluent celui pour les rejets d'eau, le permis principal d'exploitation minière et le permis pour les zones humides délivré par le Corps des ingénieurs de l'armée. Ces retards illustrent la complexité et la controverse entourant le projet.