Gène UBAP1L : une clé pour des maladies oculaires rares
ParisDécouverte d'un lien génétique entre UBAP1L et des maladies rétiniennes héréditaires
Des chercheurs des National Institutes of Health (NIH) ont identifié que le gène UBAP1L est lié à certaines maladies rétiniennes héréditaires (IRDs). Ces troubles endommagent la rétine, affectant la vision et touchant plus de 2 millions de personnes dans le monde. Bien que chaque maladie soit rare, les IRDs forment un ensemble diversifié de pathologies. Dans une récente étude du NIH avec six participants sans lien de parenté, les chercheurs ont découvert comment le gène UBAP1L contribue à divers troubles rétiniens. Cette découverte enrichit notre compréhension des causes génétiques de ces maladies.
Principaux résultats de l'étude :
- UBAP1L est associé à des dystrophies rétiniennes affectant la vision centrale (maculopathie).
- Ce gène joue également un rôle dans les dystrophies coniques et conico-rétiniennes, impactant la vision des couleurs et nocturne.
- Les premiers symptômes apparaissent chez les patients dès le début de l'âge adulte, évoluant vers une perte de vision sévère.
- Cinq des six familles examinées provenaient d'Asie du Sud ou du Sud-Est, ou de Polynésie.
- Quatre variantes du gène UBAP1L ont été identifiées, probablement responsables de protéines non fonctionnelles.
Les chercheurs peuvent désormais mieux comprendre comment les défauts dans ce gène provoquent des maladies. Les tests génétiques précis sont plus cruciaux que jamais, car ils aident au diagnostic et à la recherche de traitements potentiels. Comprendre le fonctionnement de UBAP1L dans les cellules rétiniennes pourrait mener à de nouvelles thérapies. Ce progrès favorise une approche plus personnalisée dans le traitement des maladies rétiniennes héréditaires.
Malgré les progrès réalisés, de nombreuses questions demeurent sans réponse. La présence de variantes UBAP1L dans certaines régions suggère l'existence de schémas génétiques distincts par rapport à d'autres zones. Cela souligne l'importance de mener des études génétiques plus étendues dans différentes populations. Une telle recherche variée sur le plan génétique pourrait permettre de mieux comprendre les facteurs génétiques qui influencent les IRD à travers le monde.
Les scientifiques font de nouvelles avancées sur les maladies génétiques, démontrant l'importance de la collaboration entre médecins et chercheurs en laboratoire. Ils soulignent la nécessité d'intégrer les tests génétiques dans les soins oculaires courants. En coopérant et en partageant leurs connaissances, les experts peuvent mieux déchiffrer les codes génétiques et aider ceux qui souffrent de maladies oculaires rares.
D'autres régions peuvent améliorer leurs systèmes de recherche génétique en intégrant le conseil génétique et l'éducation des patients. Cela créera un système de santé plus performant. Grâce à des efforts ciblés, le domaine vise non seulement à comprendre les maladies rares, mais aussi à empêcher leur aggravation chez les générations futures.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1001/jamaophthalmol.2024.3836et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Ehsan Ullah, Siying Lin, Jiaxiong Lu, Chelsea Bender, Andrew R. Webster, Samantha Malka, Savita Madhusudhan, Emma Rees, Denise Williams, Aime R. Agather, Catherine A. Cukras, Robert B. Hufnagel, Rui Chen, Laryssa A. Huryn, Gavin Arno, Bin Guan. Biallelic Loss-of-Function Variants in UBAP1L and Nonsyndromic Retinal Dystrophies. JAMA Ophthalmology, 2024; DOI: 10.1001/jamaophthalmol.2024.3836Partager cet article