Les PDG de Kroger et Albertsons défendent leur fusion devant le tribunal
ParisLes PDG de Kroger et d'Albertsons se présentent devant le tribunal pour détailler leur projet de fusion des deux chaînes de supermarchés. Les principales préoccupations portent sur les répercussions potentielles de la fusion sur les prix, la fermeture des magasins et le bien-être des employés.
Kroger et Albertsons sont présents dans 22 états et se livrent une concurrence acharnée, partageant de nombreuses similitudes en termes d'emplacement et de services.
- Le prix
- La qualité
- Les produits de marque propre
- Les services tels que la collecte en magasin
Les avocats de la FTC estiment que maintenir la concurrence entre les deux entreprises profite aux consommateurs en conservant des prix bas et une qualité élevée. Ils avertissent qu'une fusion rendrait les produits plus chers et de moins bonne qualité. Les syndicats craignent également qu'une fusion sans réglementations puisse entraîner des baisses de salaires et une perte d'avantages pour les travailleurs.
Kroger et Albertsons ont toujours rivalisé pour proposer de meilleures offres, une plus grande variété de produits et des services améliorés. Si elles fusionnent, cette concurrence pourrait diminuer, rendant le marché moins dynamique. On craint également que certains magasins ferment, en particulier dans les zones où les deux enseignes sont présentes, privant ainsi les habitants d'un accès facile aux services alimentaires et pharmaceutiques.
Albertsons est convaincu que la fusion pourrait augmenter le nombre d’emplois syndiqués. Ils soulignent que des concurrents comme Walmart ont moins de membres syndiqués. En fusionnant, ils pensent pouvoir renforcer la main-d'œuvre syndiquée dans l'industrie des supermarchés.
Le plan de fusion prévoit la vente de 579 magasins situés dans les mêmes régions à C&S Wholesale Grocers. Cependant, la FTC doute que C&S soit en mesure de gérer ces nouveaux magasins. Des documents internes de C&S révèlent des préoccupations quant à la qualité de ces magasins et craignent qu'ils finissent par les fermer ou les revendre.
Le PDG d'Albertsons, Vivek Sankaran, a déclaré que l'acquisition d'autres entreprises comme Safeway leur a permis d'ouvrir davantage de magasins. Il a également précisé qu'ils envisagent de vendre certains magasins, mais pas de les fermer. Parallèlement, le PDG de Kroger, Rodney McMullen, a affirmé que leurs fusions passées ont contribué à réduire les prix. Il a cité l'achat de Harris Teeter en 2013 comme exemple.
Le verdict de cette audition influencera l'avenir des supermarchés aux États-Unis. Consommateurs, employés et autres entreprises surveilleront de près les conséquences de cette éventuelle fusion. Le processus juridique et réglementaire soulève une question plus large dans les marchés actuels : trouver un équilibre entre une fusion pour une meilleure efficacité et maintenir une concurrence saine au bénéfice des clients et des salariés.
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