Les demandes d'emploi aux États-Unis augmentent légèrement mais restent faibles.

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Par Josephine Martin
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Graphique à barres ascendantes avec des drapeaux américains et des signes dollar

ParisLes demandes d'allocations chômage aux États-Unis ont légèrement augmenté, mais restent faibles comparées aux données historiques. La semaine dernière, 4 000 personnes de plus ont sollicité ces aides, portant le total à 232 000, selon le ministère du Travail. Malgré cette légère hausse, la moyenne sur quatre semaines, qui lisse les variations hebdomadaires, a baissé de 750, atteignant 236 000. Ces chiffres montrent que le marché de l'emploi demeure solide, bien qu'il ralentisse par rapport au début de l'année.

Le marché du travail actuel présente plusieurs aspects importants.

  • Pour la semaine se terminant le 10 août, 1,86 million d'Américains percevaient des allocations de chômage, soit une augmentation de 4 000 par rapport à la semaine précédente.
  • De janvier à mai, les demandes d'allocations ont en moyenne atteint un bas niveau de 213 000 par semaine.
  • Les demandes ont grimpé à 250 000 fin juillet, illustrant l'effet des taux d'intérêt plus élevés.
  • L'inflation est descendue de plus de 9 % en juin 2022 à 2,9 % le mois dernier, principalement grâce aux hausses de taux agressives de la Réserve fédérale.

La Réserve fédérale a relevé les taux d'intérêt à 11 reprises en 2022 et 2023 pour maîtriser l'inflation. Bien que ces taux plus élevés aient réduit l'inflation, ils affectent aussi l'embauche. En juillet, seulement 114 000 emplois ont été créés, contre une moyenne mensuelle de près de 218 000 en début d'année.

Les économistes avaient anticipé ce ralentissement, conscients que des taux d'intérêt élevés finiraient par diminuer la création d'emplois. Malgré une légère hausse du taux de chômage à 4,3%, le marché de l'emploi reste relativement solide. Les offres d'emploi sont passées de 12,2 millions en mars 2022 à 8,2 millions en juin 2023, ce qui montre que les employeurs sont devenus plus prudents.

Les chiffres publiés plus tôt cette semaine révèlent un ralentissement. Le Département du Travail a revu à la baisse ses prévisions de croissance de l'emploi entre avril 2023 et mars 2024, réduisant ce chiffre de 818 000 emplois. Cette importante révision laisse entendre que le marché de l'emploi se détériore plus qu'on ne l'imaginait.

La nation se prépare aux élections présidentielles de novembre. Bien que le marché du travail soit solide et que l'inflation ralentisse, les prix élevés à la consommation, qui sont 19 % supérieurs à ceux d'avant 2021, demeurent un fardeau pour les électeurs. Cette situation économique pourrait influencer la scène politique.

Alors que la Réserve fédérale se prépare pour sa réunion de septembre, les signes de ralentissement de la croissance économique et de baisse de l'inflation pourraient entraîner un changement de cap. De nombreux experts du marché prévoient que la Fed commencera à baisser les taux d'intérêt, adoptant ainsi une nouvelle stratégie pour stimuler la croissance sans faire remonter l'inflation.

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