L'ONU débat d'une résolution sur la fin de l'occupation israélienne

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Par Jean Rivière
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Bâtiment de l'ONU avec les drapeaux de nombreuses nations flottant.

ParisLes États membres de l'Assemblée générale des Nations Unies débattent d'une résolution visant à mettre fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Si elle est adoptée, cette résolution reflétera l'opinion mondiale mais ne sera pas juridiquement contraignante. Contrairement au Conseil de sécurité composé de 15 membres, l'Assemblée générale n'a pas de droit de veto, rendant cette réunion particulièrement significative.

La résolution fait suite à la déclaration de la Cour internationale de justice en juillet, affirmant que le contrôle des territoires palestiniens par Israël est illégal. Cette décision stipule que la revendication d'Israël sur ces zones est invalide conformément aux lois internationales interdisant la prise de terres par la force. L'Assemblée générale est désormais perçue comme l'arène où la communauté internationale peut exprimer son opinion sur la question.

Principaux points de la résolution :

  • Retrait immédiat des forces israéliennes des territoires palestiniens
  • Arrêt de la construction de nouvelles colonies
  • Évacuation des colons déjà installés
  • Réparations pour les Palestiniens pour les dommages causés par l'occupation
  • Appel aux pays à éviter tout commerce ou investissement soutenant l'occupation
  • Mise en place de sanctions contre les violences des colons

L'ambassadeur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, a déclaré que l'occupation représente une menace grave pour les Palestiniens. Il a souligné qu'il est temps pour les Palestiniens de retourner sur leurs terres ancestrales pour vivre en paix et en sécurité. Les déclarations de Mansour mettent en lumière l'importance et l'urgence de la situation.

L'ambassadrice américaine Linda Thomas Greenfield a critiqué la résolution en la qualifiant de problématique. Selon elle, celle-ci ne prend pas en compte le contrôle de Gaza par le Hamas ni le droit d'Israël à se défendre. Greenfield estime que la résolution pourrait compliquer davantage la situation sur le terrain et ralentir le processus de paix. Ses commentaires montrent que la question est très complexe.

Le projet révisé, qui prolonge le retrait d'Israël de six mois à un an, démontre que la résolution est négociable et que les Palestiniens sont prêts à prendre en compte les préoccupations mondiales. Mansour affirme que l'obtention d'un large soutien international est essentielle pour faire pression sur Israël afin de changer sa politique sur les territoires occupés.

Israël a pris le contrôle de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza lors de la guerre de 1967 au Moyen-Orient. La communauté internationale considère ces territoires comme occupés et les Palestiniens souhaitent y établir leur propre État. Bien qu'Israël puisse résister, cette résolution vise à rassembler l'opinion mondiale et à accroître la pression sur Israël pour qu'il se conforme aux lois internationales.

Cette approche prudente marque un tournant dans la diplomatie internationale concernant le conflit israélo-palestinien. Elle pourrait avoir une influence majeure sur les aspirations palestiniennes à la reconnaissance d'un État et sur les relations d'Israël avec les autres nations.

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