Netanyahu promet des représailles, Washington appelle à la retenue

ParisTensions à la frontière : frappes israéliennes au Liban font deux morts et trois blessés

Lundi matin, des frappes israéliennes ont touché une moto au Liban près de la frontière, tuant deux personnes et en blessant trois autres, rapporte les médias d’État libanais. Ces frappes semblent faire partie des échanges transfrontaliers quotidiens en cours, et ne constituent pas une réponse à l’attaque de samedi par le Hezbollah.

Voici un récapitulatif des évolutions :

• Des frappes israéliennes au Liban tuent 2 personnes et en blessent 3.
• Netanyahou promet une riposte "sévère" contre le Hezbollah.
• Manifestations à Majdal Shams contre la visite de Netanyahou.
• Les États-Unis cherchent une solution diplomatique.
• Tensions accrues entre Israël et le Hezbollah.

Des milliers de personnes ont assisté aux funérailles de Guevara Ibrahim, un garçon de 11 ans, l'une des 12 victimes de l'attaque récente. À Majdal Shams, les endeuillés ont marché ensemble, exprimant leur tristesse et leur colère. Après le départ de Netanyahu, certains manifestants ont retiré la couronne déposée par les responsables, montrant ainsi le mécontentement de la communauté.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a visité la ville et a averti que le Hezbollah subirait des conséquences, sans en préciser la nature. L’armée israélienne a affirmé que le Hezbollah avait utilisé un roquette Falaq fabriquée en Iran lors de l'attaque.

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Le Conseil de sécurité nationale des États-Unis et Amos Hochstein, conseiller principal du président Joe Biden, sont en pourparlers avec des responsables israéliens et libanais pour trouver une solution pacifique. Un diplomate libanais a indiqué que Hochstein multiplie les appels pour maîtriser la situation. Une guerre totale entre Israël et le Hezbollah pourrait causer des dégâts considérables, le Hezbollah disposant d’environ 150 000 roquettes, y compris des missiles de précision.

Le Premier ministre par intérim du Liban, Najib Mikati, et le secrétaire d'État britannique, David Lammy, se sont entretenus au sujet des tensions croissantes. Ils ont tous deux convenu qu'un conflit plus étendu nuirait à tout le monde. Le Hezbollah subit des pressions pour éviter de déclencher une nouvelle guerre, principalement à cause des dégâts causés par le conflit de 2006 avec Israël.

Les affrontements répétés et les actions de vengeance sont nuisibles et coûteux pour les deux parties. Plutôt que de recourir à la violence, ils devraient chercher des solutions durables et pacifiques. Les États-Unis et d'autres organisations internationales peuvent contribuer à stabiliser la région, mais cela ne fonctionnera que si ces efforts se poursuivent et qu'une véritable coopération est établie.

Le conflit persistant montre la nécessité de négociations de paix englobant des questions militaires, politiques et sociales. Une diplomatie efficace peut sauver de nombreuses vies et prévenir davantage de violences.