Avancée dans le ciblage de la latence du VIH grâce à une plante africaine
ParisUne étude menée par l'Institut Wistar et l'Université de Buea au Cameroun a examiné l'utilisation du Croton oligandrus, une plante africaine, dans la recherche sur le VIH. Traditionnellement employée en médecine pour divers problèmes de santé, cette plante pourrait contribuer à lutter contre le VIH. Cette recherche met en lumière l'importance d'explorer la médecine traditionnelle pour résoudre les problèmes de santé contemporains.
Le VIH demeure un problème majeur de santé mondiale sans remède accessible à tous. Bien que la thérapie antirétrovirale (TAR) ait progressé, le virus reste caché dans certaines zones du corps. Pour trouver un remède, les scientifiques cherchent à faire ressortir ce virus caché. Des chercheurs ont étudié la plante Croton oligandrus et ont découvert que ses composés pourraient aider à réveiller le VIH latent. Quatre des six composés se sont révélés efficaces dans ce traitement. Certains de ces composés ont également bien fonctionné avec d'autres médicaments visant à réactiver le virus, augmentant ainsi leur efficacité.
L'étude a révélé que le Croton oligandrus contient quatre composés capables d'activer le VIH en dormance. Ces composés peuvent être utilisés en complément des traitements actuels pour en améliorer l'efficacité. L'étude confirme également que cette plante, utilisée depuis longtemps en médecine traditionnelle, trouve une application prometteuse dans la science moderne.
Cette recherche révèle un changement important dans l'utilisation des connaissances traditionnelles et des substances naturelles pour découvrir de nouveaux médicaments. Les plantes africaines, longtemps employées dans la médecine locale, représentent une ressource précieuse pour des traitements modernes. Le Croton oligandrus, une plante en particulier, semble prometteur pour résoudre des problèmes de santé spécifiques à certaines régions. En intégrant les savoirs locaux et les matières premières, nous pourrions améliorer notre approche de la recherche et du traitement du VIH, notamment dans les zones les plus touchées par l'épidémie.
Cet effort collectif souligne l'importance de la collaboration internationale dans le domaine scientifique. En partageant leurs compétences et leurs ressources, les pays peuvent générer des idées innovantes et faire progresser la recherche dans des régions comme l'Afrique subsaharienne. Former des chercheurs tels que Chantal Emade Nkwelle dans des laboratoires avancés garantit que des compétences et des connaissances cruciales sont transmises et appliquées localement.
Un nouvel horizon dans la lutte contre le VIH grâce à la médecine africaine traditionnelle Cette étude présente de nouvelles perspectives pour découvrir un remède au VIH en associant la médecine africaine traditionnelle à des méthodes de recherche avancées. Elle souligne l'importance de soutenir et de conserver les savoirs traditionnels, car ils peuvent contribuer à résoudre des problèmes de santé à l'échelle mondiale. À mesure que les recherches progressent, l'objectif est d'identifier davantage de substances naturelles de la médecine traditionnelle africaine susceptibles d'aider dans la quête d'un remède complet contre le VIH.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.2147/JEP.S472234et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Chantal Emade Nkwelle, Smith Babiaka, Clovis Metuge, Kimberly Liang, Unique Stephens, Seraphine Esemu, David Zuzga, Kristy Shuda McGuire, Luis Montaner, Roland Ndip, Ian Tietjen, Fidele Ntie-Kang. Croton oligandrus Pierre & Hutch (Euphorbiaceae) Extracts and Isolated Compounds Reverse HIV-1 Latency. Journal of Experimental Pharmacology, 2024; Volume 16: 413 DOI: 10.2147/JEP.S472234Aujourd'hui · 04:07
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