Chasse aux bureaucrates freinant le programme de Trump : groupe conservateur en action
ParisUn groupe soutenu par les conservateurs compile une liste de fonctionnaires fédéraux qu'ils estiment susceptibles d'entraver les projets de Trump. Sous la direction de Jones, ancien collaborateur de sénateurs républicains, ce groupe vise à identifier et à surveiller les hauts responsables gouvernementaux. Cette initiative s'inscrit dans un plan plus vaste visant à assurer la fluidité des opérations si Trump obtient un deuxième mandat.
Points Clés :
- Le groupe, nommé Projet Souveraineté 2025, fonctionne sous l'égide de l'Institut de Politique Conservatrice.
- Le Projet 2025 de la Fondation Heritage appuie cette initiative.
- L'accent est mis sur les fonctionnaires de carrière plutôt que sur les nominations politiques.
- Ils visent des hauts fonctionnaires comme les employés au niveau GS-13, GS-14, et GS-15.
Jacqueline Simon, représentante de la Fédération américaine des employés gouvernementaux, trouve cette décision étonnante. Elle a rappelé que les fonctionnaires prêtent serment à la Constitution et non à un président. Simon estime que cette initiative vise à intimider les employés fédéraux.
La campagne de Trump affirme ne pas être liée au groupe. Cependant, des conservateurs d'extrême droite cherchent à éliminer ce qu'ils considèrent comme un gouvernement secret. Le groupe de Jones déclare simplement vouloir identifier ceux qui pourraient entraver un programme conservateur.
Le projet 2025 de la Heritage Foundation prévoit de reclasser de nombreux employés fédéraux en nommés politiques, facilitant ainsi leur licenciement. Toutefois, une réglementation de l'administration Biden pourrait compliquer cette initiative. De plus, la Heritage Foundation forme et recrute activement des individus pour occuper des postes gouvernementaux.
Certaines personnes pensent que dresser des listes de noms de fonctionnaires est une forme d'intimidation. Skye Perryman de Democracy Forward a qualifié cette pratique de très troublante et a évoqué des périodes inquiétantes de l'histoire des États-Unis.
Jones a rejeté ces comparaisons. Il a précisé que la liste sert à identifier ceux qui occupent des rôles importants. Son équipe de six chercheurs travaille à distance, en se concentrant sur le ministère de la Sécurité intérieure et celui des Affaires étrangères. Ils estiment que certains employés pourraient entraver les efforts pour s'assurer de la sécurité à la frontière sud.
Le groupe a d'abord attiré l'attention en examinant les candidats de Biden. En janvier 2021, Biden a annulé l'ordre « Schedule F » de Trump. Cependant, en 2022, un rapport du GAO a indiqué qu'il pourrait revenir. L'administration Biden a ensuite établi une règle compliquant le licenciement des fonctionnaires fédéraux. Toutefois, une nouvelle administration pourrait annuler cette règle, bien que cela prenne beaucoup de temps et implique des obstacles juridiques.
Heritage annonce un prix de l'innovation de 100 000 $ visant à soutenir l'American Accountability Foundation. Le président de Heritage, Kevin Roberts, affirme que des fonctionnaires fédéraux aux opinions de gauche ont abusé de leur pouvoir. Il encourage les initiatives visant à exposer ces individus.
Le gouvernement fédéral compte environ 2,2 millions d'employés. Seuls quelque 4 000 d'entre eux sont choisis pour des raisons politiques ; la plupart sont des salariés de longue date. Ces travailleurs occupent divers postes, allant de l'entretien des jardins à l'analyse économique.
Le groupe de Jones prévoit de divulguer les noms, les salaires et d'autres informations sur certains employés fédéraux. Il estime que ceux qui façonnent les politiques doivent être scrutés de près et ne craint pas de mettre en péril leurs postes. Il reconnaît que certaines décisions sont basées sur des suppositions concernant les employés susceptibles de s'opposer à une agenda conservateur.
Ce changement vise à améliorer l'efficacité de la gestion du gouvernement fédéral. Les partisans estiment qu'il est essentiel pour un gouvernement conservateur de réussir. Les opposants, eux, pensent que cela affaiblit la démocratie et inquiète les fonctionnaires.
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