Les nanoparticules cellulaires ouvrent la voie à une nouvelle détection du cancer sanguin
ParisUne découverte récente a révélé un lien inédit entre de petites particules libérées par les cellules, appelées vésicules extracellulaires (EVs), et les dommages aux vaisseaux sanguins dans le cadre du cancer. Cette avancée pourrait transformer notre manière de diagnostiquer et de suivre des maladies telles que la leucémie. Pour la première fois, des chercheurs ont capturé des images en direct de la formation de ces EVs dans la moelle osseuse chez des souris, démontrant comment elles pourraient provoquer des lésions tissulaires. Cette découverte pourrait conduire à un test sanguin capable de mieux évaluer les dommages tissulaires chez les patients atteints de cancer.
L'étude offre des éclairages grâce à :
- Techniques d'imagerie : Utilisation de la microscopie à haute résolution pour observer les EVs dans les cellules de la moelle osseuse.
- Corrélation des niveaux d'EV : Comprendre le lien entre la présence d'EVs dans le sang et la gravité des dommages tissulaires.
- Validation interespèces : Résultats probants obtenus sur des échantillons de poissons, de souris et d'humains.
Les vésicules extracellulaires jouent un rôle essentiel dans la communication cellulaire, car elles facilitent le transfert de protéines, de lipides et de matériel génétique. Étudier ces structures minuscules a longtemps été un défi en raison de leur taille, mais les nouvelles technologies d'imagerie ont simplifié cette tâche. Cette avancée permet aux scientifiques de mieux comprendre le développement des maladies.
Surveiller les véhicules électriques (VE) va bien au-delà de la simple détection de problèmes. Cela permet aux médecins de concevoir des plans de traitement personnalisés en fonction de l'état des lésions tissulaires des patients. Puisque les niveaux de VE peuvent indiquer l'évolution d'une maladie, ils aident à déterminer l'intensité et le type de traitement requis.
Ces résultats pourraient révolutionner le traitement du cancer en offrant un moyen de suivre la maladie sans avoir recours à la chirurgie. Les méthodes actuelles nécessitent souvent des biopsies, qui peuvent être risquées et désagréables. Recourir à une analyse sanguine pour examiner les niveaux d'EV est plus sûr et plus rapide, permettant un suivi plus régulier et des ajustements thérapeutiques plus rapides.
Des institutions comme le WEHI et le La Trobe Research Centre for Extracellular Vesicles collaborent sur cette recherche. Ce partenariat souligne l’importance de la collaboration en science. En partageant leurs connaissances et leurs ressources, les chercheurs font des progrès pour transformer leurs découvertes en outils médicaux utiles.
Les VE ont un rôle dans les lésions tissulaires, une découverte qui pourrait transformer la détection et le traitement du cancer par les médecins. Avec l'avancée de la recherche, ces résultats sont progressivement intégrés dans les soins médicaux courants, offrant ainsi des perspectives d'amélioration pour les patients.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1038/s41467-024-52867-5et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Georgia K. Atkin-Smith, Jascinta P. Santavanond, Amanda Light, Joel S. Rimes, Andre L. Samson, Jeremy Er, Joy Liu, Darryl N. Johnson, Mélanie Le Page, Pradeep Rajasekhar, Raymond K. H. Yip, Niall D. Geoghegan, Kelly L. Rogers, Catherine Chang, Vanessa L. Bryant, Mai Margetts, M. Cristina Keightley, Trevor J. Kilpatrick, Michele D. Binder, Sharon Tran, Erinna F. Lee, Walter D. Fairlie, Dilara C. Ozkocak, Andrew H. Wei, Edwin D. Hawkins, Ivan K. H. Poon. In situ visualization of endothelial cell-derived extracellular vesicle formation in steady state and malignant conditions. Nature Communications, 2024; 15 (1) DOI: 10.1038/s41467-024-52867-5Partager cet article