Allégations infondées de Trump sur la Chine : Fain demande son départ

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Par Jean Rivière
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Drapeau chinois et usine de voitures avec un X rouge.

ParisL'ancien président Donald Trump a prétendu à tort que des usines automobiles chinoises sont en cours de construction au Mexique. Il a utilisé cette affirmation pour suggérer de licencier Shawn Fain, président du syndicat United Auto Workers (UAW). Jeff Schuster de Global Data, une entreprise spécialisée dans le suivi de la production automobile, a indiqué que les déclarations de Trump étaient exagérées. Schuster a confirmé qu'aucune usine automobile chinoise n'est en train d'être construite au Mexique.

Les accusations de Trump :

  • Affirme que des usines automobiles chinoises sont construites au Mexique.
  • Exige le licenciement du président de l'UAW, Shawn Fain.
  • Menace de doubler ou tripler les tarifs sur les voitures chinoises.

Schuster prévoit que des constructeurs automobiles chinois tels que BYD et Chery pourraient implanter des usines au Mexique à l'avenir, bien que cela ne soit pas encore fait. Ces entreprises ambitionnent de vendre leurs voitures aux États-Unis. Lors de son discours, Trump s'est montré réceptif à l'idée et a suggéré qu'elles installent leurs usines directement sur le sol américain.

Le président Joe Biden a imposé des tarifs douaniers sur les produits chinois, y compris les voitures électriques, plus tôt cette année. Après le discours de Trump, le syndicat UAW et Shawn Fain ont réagi. Fain a qualifié Trump d'un terme péjoratif pour ceux qui trahissent les grèves syndicales. Il a affirmé que Trump n'avait rien fait pour aider les ouvriers automobiles lorsqu'il était président, évoquant la fermeture de l'usine de petites voitures de GM à Lordstown, Ohio, en 2019 et la grève des travailleurs de GM.

Réponse de Fain :

  • A qualifié Trump de "briseur de grève".
  • A reproché à Trump son inaction lors de la fermeture d'une usine GM en 2019.
  • A dénoncé le manque de réaction de Trump pendant la grève des employés de GM.
  • A affirmé que Trump cherche à avantager les riches dirigeants de l'industrie automobile et les élites corporatives.

Le soutien de Biden pour les grévistes de GM près de Detroit a conduit l'UAW à l'appuyer pour sa réélection. L'automne dernier, les membres de l'UAW ont obtenu des augmentations significatives après des grèves chez les trois grands constructeurs automobiles de Detroit. Trump et Biden cherchent tous deux à obtenir le soutien du puissant syndicat des Teamsters, qui compte 1,3 million de membres. Les travailleurs de l'automobile étant cruciaux dans l'État clé du Michigan, Trump et son colistier JD Vance prévoient un rassemblement à Grand Rapids. Ce sera la quatrième visite de Trump dans cet État depuis sa nomination par le Parti républicain à la mi-mars.

Lors de son discours à la Convention nationale républicaine, Trump a annoncé qu'il mettrait fin à la réglementation de l'administration Biden concernant les véhicules électriques dès son premier jour en fonction. Il prévoit de réaffecter les fonds destinés aux crédits d'impôt pour les VE à des projets d'infrastructure. Trump a affirmé que cette mesure protégerait l'industrie automobile américaine.

Les déclarations de Trump semblent davantage viser à mobiliser ses partisans qu'à être factuelles. Ses propos sur les usines automobiles chinoises et le mandat pour les véhicules électriques visent à montrer qu'il protège les emplois américains, même si ces affirmations sont faibles. En revanche, le soutien de l'UAW à Biden est dû au fait qu'il semble répondre aux besoins des travailleurs. Cette situation illustre les stratégies politiques employées par Trump et Biden pour séduire des électeurs clés dans les États pivots.

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