La stratégie migratoire de l'UE en crise lors du sommet

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Par Pierre Martin
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Carte de l'UE avec les zones frontalières problématiques mises en évidence.

ParisLes dirigeants de l'Union Européenne s'attaquent aux problèmes croissants avec un nouveau plan migratoire. À l'approche des élections, la pression politique s'accentue, et certaines mesures autrefois jugées trop extrêmes sont maintenant adoptées par plusieurs pays. Les récentes actions témoignent de ces transformations, avec l'instauration de contrôles aux frontières plus rigoureux et la pratique controversée de traiter les demandes d'asile dans d'autres pays.

Les éléments clés de cette nouvelle stratégie incluent :

Évaluation et traitement des migrants pour évaluer leur droit à l'asile, procédures d'expulsion pour ceux qui ne peuvent rester, tentatives de partage de la charge entre pays de l'UE et externalisation du traitement des demandes d'asile, comme illustré par l'accord entre l'Italie et l'Albanie.

Ces initiatives illustrent un désir fort de mieux gérer la migration en mettant l'accent sur la sécurité du pays et la protection des frontières. Cependant, ce contrôle a engendré des tensions au sein de l'UE. La Pologne et la Hongrie s'opposent au projet de partage des responsabilités migratoires, compliquant ainsi la coopération au sein de l'Union. Ces divisions s'accentuent avec la montée des groupes d'extrême droite lors des élections et autres sondages dans l'UE.

L'Allemagne a renforcé ses contrôles aux frontières et l'Italie a commencé à traiter les demandes d'asile hors de son territoire. Cela illustre une tendance au sein de l'UE visant à gérer la migration depuis l'extérieur de ses frontières. L'accord entre l'Italie et l'Albanie suscite la controverse car il implique le traitement des demandeurs d'asile en dehors de l'UE, formant ainsi un obstacle au contrôle des flux migratoires.

La Pologne envisage de cesser d'accorder l'asile, craignant que des pays voisins tels que la Biélorussie et la Russie ne cherchent à semer des troubles. Cette initiative a été critiquée par des organisations de défense des droits de l'homme, mais certains dirigeants européens expriment de l'empathie pour les préoccupations sécuritaires de la Pologne.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a insisté sur la nécessité d'une action rapide concernant le plan, soulignant son importance pour la stabilité. Dans ses lettres adressées aux dirigeants de l'UE, elle met l'accent sur l'urgence de la situation et propose que certaines parties du plan soient prêtes bien avant l'année cible de 2026. Cependant, des désaccords politiques et la montée de l'extrême droite pourraient compliquer les efforts pour parvenir à des progrès rapides et unifiés.

L'UE est confrontée à un défi majeur dans la gestion de la migration. Elle a adopté des mesures plus rigoureuses, en traitant les migrants en dehors de ses frontières, s'écartant ainsi de sa précédente politique axée sur les droits humains et les frontières ouvertes. Il reste à voir si cette nouvelle approche parviendra à concilier sécurité et responsabilités humanitaires.

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