Les alliés de Macron se disputent le leadership après un échec électoral majeur

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Par Josephine Martin
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Bâtiment du Parlement français avec des pièces de puzzle de coalition se formant

ParisLe pari électoral de Macron échoue : Attal et Darmanin en lutte pour le pouvoir

Le récent pari électoral d'Emmanuel Macron a échoué. Maintenant, deux de ses proches alliés, le Premier ministre sortant Gabriel Attal et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, rivalisent pour le contrôle. Les récentes élections anticipées n'ont pas été favorables à Macron ; son parti a perdu plus d'un tiers de ses sièges à l'Assemblée nationale. Pendant ce temps, le Front Populaire, une coalition de gauche, est arrivé en tête mais sans obtenir la majorité.

Élections : Les points clés

  • Les élections anticipées ont infligé une défaite majeure au camp de Macron
  • Le Nouveau Front Populaire s'est hissé en tête mais sans obtenir la majorité
  • Gabriel Attal et Gérald Darmanin se disputent le contrôle

Darmanin, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, aspire à se rapprocher du centre-droit. Connu pour sa fermeté sur les questions d'immigration et de sécurité, il soutient également des politiques de redistribution des richesses. Selon lui, la décision de Macron d’organiser des élections anticipées s’inscrit dans la lignée des idées de Charles de Gaulle. Maintenant, il souhaite s'allier au groupe conservateur Les Républicains à l'Assemblée nationale. Cependant, le chef des Républicains, Laurent Wauquiez, a rapidement refusé toute possibilité de coalition.

Gabriel Attal, issu de la gauche mais ayant adopté des politiques de droite au gouvernement, est prêt à collaborer avec les partis de centre-gauche. Attal a mené une campagne intensive, mais n'a pas soutenu la décision de Macron de dissoudre le parlement. Il prône une « assemblée plurielle » où presque tous les partis peuvent travailler ensemble sur les lois, à l'exception des groupes les plus extrêmes de gauche et de droite.

Face à la position affaiblie du parti de Macron au parlement, les centristes explorent d'autres possibilités. L'un des premiers soutiens, Sacha Houlié, a annoncé son départ pour créer un nouveau groupe susceptible de séduire tant la droite sociale que la gauche socialiste.

Certains partisans de la Renaissance près de Darmanin refusent de s'allier avec des groupes d’extrême gauche ou des écologistes. Par exemple, Maud Bregeon, membre de la Renaissance, a critiqué Marine Tondelier, la dirigeante des Verts, accusant cette dernière de soutenir des manifestations violentes.

Macron est sous le feu des critiques. Certains candidats se sont distancés de lui lors de leur campagne, craignant que son soutien compromettrait leurs résultats. Sa promesse de réconcilier la gauche et la droite est remise en cause. Il est incertain si quelqu'un pourra réunir un centre divisé. Macron a appelé à un dialogue sincère entre tous les groupes politiques soutenant les institutions républicaines et étant pro-européens afin de former une majorité solide.

Le Front Populaire de gauche presse Macron de les laisser former un gouvernement et a même proposé l'un de leurs membres comme Premier ministre. L'Assemblée nationale élira son nouveau président d'ici jeudi prochain, le 18 juillet. Cela révélera si des accords ou des coalitions ont été établis.

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