Sanders accuse le PDG de Stewart et envisage des poursuites
ParisLe sénateur Bernie Sanders envisage de poursuivre le PDG de Steward Health Care System, Dr. Ralph de la Torre, pour outrage. Sanders est mécontent car de la Torre a refusé de témoigner devant la commission sénatoriale de la Santé, de l'Éducation, du Travail et des Pensions (HELP), qui enquête sur des accusations de mauvaise gestion et de salaires exorbitants des dirigeants au sein de la chaîne d'hôpitaux.
Points clés à retenir :
- Le Dr. Ralph de la Torre a refusé de témoigner, invoquant une ordonnance fédérale liée aux efforts en cours de réorganisation et de règlement.
- Sanders pense que de la Torre pourrait encore répondre à de nombreuses questions malgré cette ordonnance.
- Le comité envisage des charges de mépris civil et criminel.
Sanders reproche à de la Torre de ne pas être présent, affirmant que le PDG cherche à éviter de justifier les décisions financières ayant entraîné des licenciements et nuisant aux soins des patients. Sanders a souligné que de la Torre a accumulé une grande richesse personnelle et possède des biens coûteux comme un yacht et un bateau de pêche. Selon Sanders, cette fortune personnelle s'est construite au détriment du personnel de l'hôpital et des soins aux patients.
Les avocats de De la Torre affirment que le comité HELP dépasse ses attributions et tente d'influencer l'opinion publique. Ils soutiennent que le comité n'a pas le droit de porter des accusations criminelles en examinant les affaires financières de Steward. Mais Sanders rejette cet argument, affirmant qu'il s'agit simplement d'une manœuvre pour retarder l'enquête.
Le problème central concerne la gestion des institutions de santé. Sanders met en lumière les effets néfastes sur les quartiers défavorisés, où la fermeture des hôpitaux prive les populations de soins médicaux essentiels. Il souligne que plus de douze patients sont décédés dans les hôpitaux Steward en raison d'un manque de personnel et d'équipements adéquats.
Si le Comité HELP du Sénat décide d'agir, il dispose de moyens tels que le mépris civil, qui pourrait entraîner des amendes, ou le mépris criminel, pouvant conduire à un procès et une peine de prison pour de la Torre. Quoi qu'il advienne, cette affaire met en lumière la question de la responsabilité des dirigeants dans le secteur de la santé, en particulier dans les organisations aidant les personnes vulnérables.
Cette impasse met également en lumière les complexités juridiques entourant le témoignage des cadres dans les enquêtes gouvernementales. Le Sénat devra trouver un équilibre entre ces enjeux légaux et les besoins urgents de santé publique et de transparence corporative.
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