Le président Cyril Ramaphosa réélu après un accord de coalition
ParisL'Afrique du Sud connaît une nouvelle situation politique après un important accord de coalition. Le président Cyril Ramaphosa sera réélu. L'ANC avait besoin d'une coalition car elle a perdu sa majorité lors des dernières élections nationales. Le DA rejoindra désormais le gouvernement, ce qui représente un changement significatif.
Le chef du DA, John Steenhuisen, a déclaré que le DA allait désormais aider à gouverner l'Afrique du Sud en collaboration avec d'autres partis. Il a qualifié cela de démarche significative. L'ANC a obtenu le plus de voix mais avait besoin d'une aide pour rester au pouvoir.
Trois partis formeront la coalition : l'ANC, l'AD et deux petits partis.
C'est la première fois que l'Afrique du Sud a un gouvernement de coalition nationale depuis qu'elle est devenue une démocratie. L'accord entre les partis a été conclu à la dernière minute. Il réunit l'ANC et la DA, deux grands partis politiques qui ont été rivaux depuis longtemps.
Autrefois, l'Alliance Démocratique critiquait sévèrement l'ANC, mais désormais, ils vont collaborer au sein d'un gouvernement national. Ils doivent s'attaquer à de grands problèmes tels que le chômage et les inégalités. Dans le cadre de leur accord, l'Alliance Démocratique obtiendra des postes au sein du Cabinet.
Le DA est un parti centriste qui soutient les entreprises. Parmi les grands partis en Afrique du Sud, c'est le seul à être dirigé par un leader blanc, bien que la majorité de la population soit noire. L'ANC a mis fin à l'apartheid dans le pays, donc ce fait étonne beaucoup de gens.
Ramaphosa est le seul candidat à la présidence. Personne d'autre n'a été proposé. Il souriait et serrait des mains à son arrivée à la session du Parlement. Le président de la Cour suprême a dirigé la session. De nombreux parlementaires ont prêté serment pour un nouveau mandat.
Le Parlement devait élire un président, un vice-président et un président. Si plusieurs candidats se présentaient pour l'un de ces postes, le vote se déroulait à bulletin secret. Un candidat devait obtenir plus de la moitié des voix pour être élu.
L'ANC avait une date limite pour former une coalition. Le Parlement doit se réunir et voter pour le président dans les 14 jours suivant les résultats des élections. Les élections du mois dernier ont apporté une incertitude politique inattendue en Afrique du Sud. La majorité absolue de l'ANC au Parlement avait toujours garanti des votes présidentiels aisés.
Le pourcentage de votes de l'ANC est tombé à 40%. Le DA a obtenu 21%, les rendant importants dans les discussions de coalition. Ce type de gouvernement rappelle l'approche de Mandela en 1994, lorsqu'il incluait des opposants politiques pour favoriser la réconciliation.
Le parti MK, dirigé par l'ancien leader de l'ANC Jacob Zuma, ne participera pas à la première réunion. Leurs 58 membres seront absents. Cela n'affecte pas le vote car au moins 134 des 400 membres doivent être présents pour que celui-ci soit valide.
Cette alliance représente un tournant significatif dans la politique sud-africaine. Il sera intéressant de suivre la manière dont le nouveau gouvernement s'attaquera aux grands défis du pays.
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