Un groupe paramilitaire soudanais pille un hôpital principal à Darfour, selon une organisation d'aide

ParisUn groupe paramilitaire au Soudan a attaqué un hôpital au Darfour. À ce moment-là, il y avait 10 patients et une petite équipe médicale. Les organisations humanitaires et le ministère soudanais de la santé avaient déjà commencé à évacuer les patients vers d'autres endroits. La plupart des patients et du personnel, y compris ceux de Médecins Sans Frontières, ont réussi à s'échapper. On ne sait pas encore s'il y a eu des victimes lors de l'attaque.

Un groupe d'aide a découvert deux corps sans vie à l'hôpital. Il s'agissait d'un combattant des Forces de soutien rapide (FSR) et d'un soldat de l'armée. La cause de leur décès reste inconnue. Les FSR ont intensifié leurs attaques pour prendre le contrôle de la ville, dernier bastion de l'armée au Darfour. Les combats à al-Fasher et ses alentours le mois dernier ont fait plus de 120 morts.

L'armée collabore désormais avec les groupes rebelles pour assurer la protection de la ville. Depuis le début du conflit, des centaines de milliers de personnes déplacées y ont trouvé refuge. Un porte-parole des FSR n'a pas répondu aux appels téléphoniques sollicitant un commentaire.

L’hôpital a été touché par des obus de mortier et des balles à trois reprises entre le 25 mai et le 3 juin. Deux personnes sont mortes et 14 patients ont été blessés, selon Médecins Sans Frontières. Quelques jours plus tôt, le groupe paramilitaire avait également attaqué un village dans la province de Gezira, faisant plus de 100 morts.

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Le conflit au Soudan a débuté en avril de l'année dernière lorsque des divergences entre les dirigeants militaires et ceux des RSF ont conduit à des affrontements. La guerre a provoqué des ravages importants, avec plus de 14 000 morts et de nombreux blessés. Elle a également rapproché la population d'une famine. Le mois dernier, l'agence alimentaire des Nations Unies a averti que la famine et la mort généralisées sont probables au Darfour et dans d'autres régions si une aide humanitaire n'est pas fournie.

Les Nations Unies affirment que les deux camps ont commis des crimes graves, dont des violences sexuelles. Ces crimes sont qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Les RSF trouvent leur origine dans les milices arabes appelées Janjaweed. Ces groupes ont été mobilisés par l'ancien président soudanais Omar el-Béchir pour combattre les populations d'Afrique centrale ou de l'Est au Darfour. Ils ont été accusés de massacres, de viols et d'autres crimes graves, conduisant au génocide au Darfour. Les groupes Janjaweed continuent de soutenir les RSF.

Points clés :

• 10 patients et une petite équipe médicale se trouvaient à l'hôpital.
• La majorité des patients et du personnel ont réussi à s'échapper.
• Deux corps ont été retrouvés à l'intérieur de l'établissement.
• Les RSF tentent de prendre le contrôle de la ville.
• Deux semaines de combats ont fait plus de 120 morts.
• Des centaines de milliers de personnes déplacées se trouvent dans la ville.
• L'hôpital a été touché plusieurs fois par des obus de mortier et des balles.
• Les RSF ont également attaqué un village dans la province de Gezira.
• Le conflit au Soudan a commencé en avril de l'année dernière.

La situation au Soudan est très grave. L'agence alimentaire des Nations Unies a averti que des personnes mourront de faim si l'aide n'atteint pas le Darfour. Le conflit a engendré beaucoup de souffrances, avec de nombreuses victimes et blessés. Les RSF sont issus des milices Janjawid, ce qui accentue la violence. Les deux parties impliquées dans le conflit sont coupables de graves violations des droits de l'homme.