Scandale au Mexique : meurtre, enlèvement et complot politique dévoilés

ParisLes autorités fédérales soupçonnent un camouflage, car le corps de Cuén a été rapidement incinéré, contrevenant aux protocoles habituels des enquêtes sur les meurtres. Cela a accentué les soupçons et entraîné la démission du procureur en chef de Sinaloa. David Saucedo, analyste en sécurité pour le Mexique, pense que les responsables de Sinaloa ont probablement dissimulé le crime. Le président Andrés Manuel López Obrador a relevé les incohérences et promis une enquête approfondie.

Le rôle clé du gouverneur Rocha dans la stratégie de López Obrador visant à éviter les confrontations directes avec les cartels de drogue est critiqué à mesure que le récit de l’enlèvement de Zambada gagne en crédibilité. Zambada a révélé que Cuén lui avait demandé de le rencontrer pour apaiser les tensions politiques entre Cuén et Rocha. Bien que Rocha nie toute implication et présente un alibi, le récit détaillé de Zambada laisse penser que le gouverneur pourrait avoir été en pourparlers avec le cartel.

Points clés :

• Zambada a affirmé que Cuén a été assassiné pendant son enlèvement, en contradiction avec les déclarations officielles.
• Des divergences dans les enregistrements de sécurité et la crémation rapide du corps de Cuén ont éveillé des soupçons.
• Le gouverneur Rocha nie toute implication mais a été lié au cartel en raison de ses politiques et actions.
• L'approche du président López Obrador envers les cartels de la drogue est de nouveau remise en question.
• L'incident suggère une possible collusion entre les responsables gouvernementaux et le cartel de Sinaloa.

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La politique de López Obrador en matière de drogue met l'accent sur l'évitement des affrontements directs et le maintien du contrôle au sein du Mexique, ignorant les appels des États-Unis à arrêter les barons de la drogue. Il soutient que ces arrestations ne font que remplacer les leaders par d'autres au sein des cartels. Cependant, les activités continues des cartels démontrent l'échec de cette stratégie. En dépit des affirmations de López Obrador, les cartels mexicains produisent bel et bien du fentanyl.

Le gouvernement serait potentiellement complice des cartels, un fléau persistant au Mexique. Selon les experts, les démarches de Rocha illustrent une tendance où des fonctionnaires concluent des accords avec des narcotrafiquants, compliquant la lutte contre le crime organisé. Cet événement démontre clairement que la politique actuelle du Mexique en matière de drogue est inefficace et nécessite probablement des réformes.