Chef de la police kényane démissionne après des manifestations meurtrières

ParisLe chef de la police du Kenya démissionne après des manifestations meurtrières

Le chef de la police kényane a démissionné suite à des manifestations meurtrières à travers le pays. Connue pour sa stabilité, le Kenya est un partenaire clé pour les pays occidentaux, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Récemment, le Kenya a dépêché 400 policiers pour aider à gérer la violence en Haïti, soulignant ainsi son importance sur la scène mondiale. En mai dernier, le président Joe Biden a reçu le président kényan William Ruto lors d'un dîner d'État.

Les groupes de défense des droits humains accusent la police kényane d'agir illégalement. Ils affirment que la police a arrêté et détenu arbitrairement des personnes pendant les manifestations. Certaines de ces personnes ont été libérées. Maintenant, un groupe indépendant les incite à fournir des témoignages pour enquêter sur les actions de la police.

Points clés :

• Six corps ont été découverts dans une carrière près d'un bidonville de Nairobi, nommé Mukuru kwa Njenga.
• Les corps, tous féminins et enveloppés dans des sacs, semblaient avoir été tués de manière similaire.
• Les militants des droits de l'homme craignent que d'autres corps puissent être trouvés.
• Des centaines d'étudiants universitaires ont bloqué une importante autoroute pour protester contre la mort d'un camarade.
• Le corps de l'étudiant a été découvert dans une autre carrière à l'extérieur de Nairobi.

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L'étudiant aurait publié une vidéo depuis l'intérieur du parlement lors des manifestations du 25 juin. Les manifestants pensent que la police l'a tué pour cela. Depuis le 18 juin, les protestataires demandent la démission des ministres, qu'ils accusent d'incompétence, de corruption et de gaspillage des fonds publics. Cela se produit alors que la population est confrontée à des impôts élevés et à une crise du coût de la vie.

Le Kenya est déjà lourdement endetté, et la situation pourrait empirer en raison des manifestations. Les législateurs ont refusé d'adopter un projet de loi financier que le président Ruto jugeait nécessaire pour lever des fonds.

La situation au Kenya devient de plus en plus instable. Le gouvernement et la police font face à des accusations graves, ce qui pourrait ternir la réputation internationale du pays. L'envoi de policiers en Haïti montre que le Kenya est prêt à intervenir à l'échelle mondiale, mais sur le plan intérieur, la situation est critique. La découverte de corps dans des carrières révèle de graves violations des droits de l'homme. Les protestations et les actions des forces de sécurité mettent en lumière des problèmes profonds, pouvant entraîner davantage de troubles et des difficultés économiques pour le Kenya.

La démission du chef de la police pourrait être une réponse à la colère publique, mais il est incertain qu'elle apaise la situation. La population est mécontente des augmentations d'impôts et des problèmes économiques. Si ces problèmes ne sont pas résolus, les manifestations risquent de continuer. Cette agitation nuit à la réputation du Kenya en tant que nation stable et leader en Afrique.