Les émissaires israéliens arrivent au Caire pour des pourparlers de trêve

ParisUne délégation israélienne s'est rendue au Caire mercredi pour poursuivre les négociations avec le Hamas en vue de mettre fin aux hostilités. Composée de six membres dont les noms restent inconnus, cette équipe cherche à arrêter les combats et à libérer environ 120 otages détenus par le Hamas à Gaza.

Des responsables israéliens sont au Caire pour discuter d'un cessez-le-feu avec le Hamas. Ils abordent la fin des hostilités et la libération des otages. Six fonctionnaires israéliens participent aux pourparlers, mais leurs noms n'ont pas été révélés.

Les médiateurs internationaux tentent de faire accepter aux deux parties un accord progressif pour mettre fin au conflit et apporter de l'aide à Gaza. Les négociations ont rencontré des obstacles. Ce week-end, Israël a attaqué un haut responsable militaire du Hamas. Son état de santé est inconnu, mais le Hamas a déclaré que les pourparlers se poursuivent.

Les deux parties sont sous une forte surveillance, en particulier Israël. Deux cours internationales ont accusé Israël de crimes de guerre et de génocide, accusations que ce dernier rejette. À Gaza, plus de 38 600 personnes ont perdu la vie depuis l'aggravation du conflit. Le ministère de la Santé de Gaza ne distingue pas les combattants des civils dans ses rapports de victimes.

Trois responsables aéroportuaires égyptiens ont indiqué que la délégation israélienne est arrivée sans dévoiler leur identité. Ils ont demandé à rester anonymes car ils n'ont pas le droit de parler aux médias de cette arrivée.

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Un incident violent a éclaté le 7 octobre lorsque le Hamas a attaqué, faisant environ 1 200 morts et prenant 250 otages. Depuis, les frappes aériennes et les offensives terrestres israéliennes ont lourdement touché Gaza.

Les actions humanitaires sont très limitées. Les restrictions israéliennes, les combats persistants et l'insécurité aggravent la situation. La majorité des 2,3 millions d'habitants de Gaza vivent dans des zones surpeuplées, souvent sous des tentes. La faim est omniprésente et la population craint une prochaine famine.

Depuis l'attaque du 7 octobre, Israël a arrêté environ 4 000 Palestiniens. Des rapports officiels indiquent qu'environ 1 500 d'entre eux ont été libérés après que l'armée a déterminé leur non-implication avec Hamas.

Les émotions des habitants de la région influencent ces discussions. Les Israéliens recherchent des garanties de sécurité, tandis que les Palestiniens souhaitent une aide accrue et moins de contraintes. Les deux camps doivent faire des concessions pour parvenir à une trêve durable.