Stratégies innovantes pour l'agriculture californienne face aux défis climatiques
ParisL'agriculture californienne se trouve en grande difficulté en raison du changement climatique. La réduction des ressources en eau pour les cultures nécessite une adaptation rapide. Un rapport des experts de l'Université de Californie propose des solutions pour y faire face. Cet article explore et approfondit ces recommandations.
Voici les recommandations clés:
Créer un titre accrocheur et concis - par exemple, ceci est un mauvais exemple de titre en néerlandais:
Oekraïne treft Russische olieraffinaderijen te midden van Moskou's maritieme verdedigingsclaims
tandis que ceci est un bon exemple:
Oekraïne valt Russische olieraffinaderijen aan, Moskou beweert succesvolle verdediging op zee
- Augmenter la capacité de stockage de l'eau.
- Adapter les variétés de cultures et les pratiques d'irrigation.
- Améliorer les systèmes de distribution d'eau.
Le rapport souligne que les infrastructures hydrauliques de la Californie sont dépassées. Avec le réchauffement climatique, les tempêtes de pluie et de neige sont moins fréquentes mais plus intenses, ce qui réduit le stockage d'eau dans les montagnes. Cela impacte la quantité d'eau qui alimente les réservoirs de l'État.
Kurt Schwabe, professeur de politique publique à l'UC Riverside, souligne que le changement climatique entraîne une augmentation de l'évaporation de l'eau et de son utilisation par les plantes, réduisant ainsi la disponibilité de l'eau. Schwabe estime que l'État doit mettre en place un meilleur système pour capter et stocker l'eau avant qu'elle n'atteigne l'océan. Stocker l'eau dans la Vallée Centrale et les plaines côtières pourrait être très bénéfique, car ces zones souterraines peuvent retenir une grande quantité d'eau sans la perdre par évaporation.
Gérer l'eau de manière efficace implique de rediriger les crues causées par de fortes pluies vers des terres agricoles ou des zones naturelles où l'inondation ne causera pas de dégâts environnementaux. Cela permet à l'eau de s'infiltrer dans le sol pour recharger les nappes phréatiques, offrant ainsi de l'eau aux agriculteurs pendant les périodes de sécheresse et favorisant l'épanouissement des zones sauvages.
Les agriculteurs devraient envisager d'utiliser de nouvelles variétés de cultures pour s'adapter aux variations de l'approvisionnement en eau. Modifier les méthodes d'irrigation, par exemple en passant de l'irrigation par submersion à l'irrigation goutte à goutte, ne conduit pas toujours à une économie d'eau globale, mais cela peut s'avérer bénéfique. Ainsi, l'irrigation par submersion peut permettre de recharger les nappes phréatiques, aidant ainsi d'autres exploitations agricoles à utiliser cette eau ultérieurement.
La Californie doit améliorer ses systèmes hydrauliques. Les principaux aqueducs de l'État acheminent l'eau du nord au sud, mais davantage de flexibilité est nécessaire. Pouvoir déplacer l'eau d'est en ouest, ou vice versa, permettrait une utilisation plus efficace. Schwabe propose de créer un marché de l'eau où les agriculteurs disposant d'un surplus pourraient le vendre à ceux qui en manquent. Cette initiative favoriserait un meilleur stockage et une utilisation optimisée de l'eau.
Schwabe affirme que la Californie dispose de beaucoup d'eau, mais que sa gestion laisse à désirer. Pourtant, des lois comme la Loi sur la gestion durable des eaux souterraines de 2014 sont des avancées significatives. Divers groupes, incluant des organisations environnementales, agricoles et urbaines, collaborent de plus en plus pour résoudre les problèmes de pénurie d'eau. Cette coopération est prometteuse pour l'avenir agricole de la Californie.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1073/pnas.2310079121et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Josué Medellín-Azuara, Alvar Escriva-Bou, Amélie C. M. Gaudin, Kurt A. Schwabe, Daniel A. Sumner. Cultivating climate resilience in California agriculture: Adaptations to an increasingly volatile water future. Proceedings of the National Academy of Sciences, 2024; 121 (32) DOI: 10.1073/pnas.2310079121Partager cet article