80 ans plus tard, un lac français porte encore la trace des bombes de la Seconde Guerre mondiale
ParisLe lac de Gérardmer, situé dans les montagnes des Vosges, est confronté à un problème persistant de munitions non explosées. Depuis plus de 80 ans, des tonnes d'obus et de bombes des guerres mondiales reposent encore dans le fond du lac. Les analyses de l'association environnementale Odysseus 3.1 révèlent des niveaux élevés de TNT et de métaux comme le plomb et le titane dans l'eau.
La mairie de Gérardmer demande des études plus approfondies financées par l'État. Le maire, Stessy Speissmann-Mozas, souligne que c'est l'armée française qui a initialement déposé ces munitions. Un concours a été lancé pour cartographier les munitions restantes, avec une offre à près de 300 000 euros.
Points importants :
- Environ 120 tonnes de munitions retirées entre 1977 et 1994.
- Estimation de 70 tonnes restant encore dans le lac.
- Analyses de l'eau montrent des résultats contradictoires.
- Controverse sur le risque pour la santé publique.
Des efforts de décontamination autour des rives sont suggérés, mais sans action des autorités, rien n'est encore fait. Les résultats des analyses menées par les agences d'État sont contestés, n'indiquant aucun risque significatif. La situation reste préoccupante pour les habitants et l'écosystème local.
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