Manipulation et chaos après la fusillade au rassemblement de Trump
ParisMoments après la fusillade au meeting de Trump, des fausses informations ont circulé rapidement en ligne. Les rumeurs accusaient la Chine ou encore l'Antifa et l'administration Biden. Cela montre à quelle vitesse les informations erronées peuvent se propager.
- Accusations visant la Chine et Antifa
- Allégations sensationnelles reliant l'administration Biden
- Désinformation sur les réseaux sociaux notamment des théories de faux drapeaux
Les spéculations allaient bon train. Personne ne connaissait la vérité. Tout le monde cherchait des réponses sur internet. Parmi les fausses rumeurs, on accusait Trump d'avoir orchestré l'événement ou encore que le Secret Service avait échoué intentionnellement.
Le Secret Service a rejeté ces accusations. Anthony Guglielmi, porte-parole de l'agence, a déclaré sur X que la campagne de Trump n'avait ni demandé, ni été refusée une sécurité supplémentaire. Au contraire, la sécurité a été renforcée en raison du programme chargé de la campagne.
Les deux camps ont visionné les vidéos. Les partisans et opposants de Trump cherchaient des preuves pour soutenir leurs opinions. Certains ont vu des agents déplacer la foule avant la fusillade et ont dit que c’était un coup monté. D’autres ont montré le poing levé de Trump pour prétendre que l’événement était simulé. Des bots sur les réseaux sociaux ont diffusé ces fausses affirmations.
Aujourd'hui · 04:14
Les nominations santé de Trump pourraient bouleverser l'agenda de Kennedy
Une entreprise technologique israélienne, Cyabra, a découvert que 45 % des comptes utilisant des hashtags comme #fakeassassination étaient faux. Des images générées par IA de Trump, comme le montrant souriant après une fusillade, ont été largement partagées. Ces photos et affirmations non vérifiées ont semé une grande confusion.
Les théories du complot ont accusé à tort le tireur. Les gens ont pris des décisions hâtives et ont diffusé leurs convictions sans preuve. Des extrémistes ont exploité cet événement pour leurs propres intérêts. Jacob Ware, du Council on Foreign Relations, a déclaré que ces incidents provoquent des réactions assurées mais non fondées sur Internet.
Avant que les autorités ne retrouvent le suspect, des photos de deux personnes innocentes avaient été injustement partagées sur les réseaux sociaux, les accusant d'être le tireur. Certains ont tenté de tirer profit de cette situation. Un compte Twitter nommé Proud Patriots avait fait la promotion de marchandises à thème assassin.
Après la fusillade lors du rassemblement de Trump, les fausses informations se sont rapidement propagées en ligne. Les réseaux sociaux, amplifiés par des comptes automatisés, étaient inondés de rumeurs et de théories du complot. Les autorités et les spécialistes continuent de recommander de s'appuyer sur des faits vérifiés et d'éviter de tirer des conclusions hâtives.
Partager cet article