Bannon demande à la Cour suprême de retarder sa peine de prison
ParisSteve Bannon, un partisan de l'ancien président Donald Trump, a demandé à la Cour suprême de reporter sa peine de prison. Les avocats de Bannon affirment que son affaire soulève des questions constitutionnelles importantes. Son avocat, David Schoen, prétend que le dossier est motivé par des raisons politiques et devrait être examiné par la Cour suprême.
L'un des avocats de Bannon, Trent McCotter, explique que Bannon pourrait devoir purger toute sa peine avant que la Cour suprême ne puisse examiner les questions constitutionnelles. La Cour suprême prend une pause à la fin juin. Si Bannon va en prison le mois prochain, il est probable qu'il ait fini de purger sa peine avant tout réexamen.
La défense de Bannon affirme qu'il n'a pas ignoré la citation à comparaître du Congrès, mais qu'il tentait de trouver un terrain d'entente avec le comité. Son ancien avocat lui avait dit que la citation était invalide. Trump a invoqué le privilège exécutif, et le comité ne permettait pas à un avocat de Trump d'être présent. Les avocats actuels de Bannon soulignent qu'il est crucial qu'il reste libre avant l'élection de 2024, car il est un conseiller clé dans la campagne de Trump.
La peine de prison de Bannon a été retardée en raison de son appel. Cependant, le juge Carl Nichols lui a ordonné d'aller en prison après que la cour d'appel a confirmé ses condamnations pour outrage au Congrès. Un autre collaborateur de Trump, Peter Navarro, également reconnu coupable d'outrage, a commencé sa peine de prison en mars. Navarro purge une peine de quatre mois après que la Cour suprême a refusé de reporter sa peine. Les tribunaux ont rejeté la revendication de Navarro concernant le privilège exécutif, estimant qu'il ne pouvait pas prouver que Trump l'avait invoqué.
Bannon fait également face à une affaire distincte devant le tribunal de l'État de New York. Il est accusé d'avoir trompé des donateurs qui avaient contribué à la construction d'un mur le long de la frontière sud des États-Unis. Voici les principales accusations portées contre Bannon :
- Blanchiment d'argent
- Complot
- Fraude
- D'autres charges connexes
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Bannon a plaidé non coupable face à ces accusations. Son procès pour ces allégations a été reporté jusqu'à au moins la fin septembre.
Bannon affirme que ses affaires judiciaires sont politisées. Ses avocats plaident pour sa libération, en soulignant son travail sur la campagne de Trump. Ils soutiennent que l'emprisonnement de Bannon aura des répercussions sur la scène politique, d'autant plus que l'élection de 2024 approche.
Les vacances d'été de la Cour Suprême approchent, et l'équipe juridique de Bannon cherche à retarder sa peine de prison. Ils ont soumis une demande urgente à la Cour Suprême. Il n'est pas certain que la Cour réponde rapidement.
L'affaire Bannon a des implications étendues, touchant à la fois le privilège exécutif et l'étendue de l'autorité du Congrès. La décision pourrait établir de nouvelles règles juridiques, notamment sur la manière dont les anciens conseillers présidentiels répondent aux convocations du Congrès. L'avenir de Bannon reste incertain alors que ses avocats attendent la décision de la Cour suprême.
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