Les découvertes fossiles révèlent les changements écosystémiques en Europe du Sud durant les fluctuations climatiques
ParisUne équipe dirigée par Beniamino Mecozzi de l'Université de Rome La Sapienza a étudié le climat passé du sud de l'Europe. En analysant les fossiles du site de Notarchirico, ils ont reconstitué les transformations de l'écosystème régional sur près de 100 000 ans. Cette période englobe des changements climatiques pendant le Pléistocène inférieur-moyen, offrant un aperçu de l'adaptation des écosystèmes aux phases froides et chaudes.
Principales découvertes issues des fossiles :
Des preuves montrent la présence d'animaux des climats chauds, tels que les hippopotames et les rhinocéros, à des périodes antérieures. Plus tard, les espèces adaptées au froid, comme l’éléphant à défenses droites et le bison des bois du Pléistocène, ont prédominé. Ensuite, l'augmentation des populations de cerfs indique une restauration des forêts et un réchauffement des climats.
Transition d'un habitat luxuriant à une zone plus froide : L'adaptation des animaux face au changement climatique
Le passage d'un environnement chaleureux et riche en végétation, peuplé d'animaux tels que les hippopotames et les singes, vers une région plus froide avec moins d'arbres, est significatif. Cela illustre comment les zones de vie des animaux ont évolué en raison du changement climatique. L'éléphant à défenses droites et le bison des bois du Pléistocène se sont également adaptés à des habitats avec une végétation clairsemée.
28 octobre 2024 · 16:26
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Les fossiles nous permettent de comprendre comment les animaux locaux ont réagi aux changements climatiques. Ils révèlent la nature des écosystèmes passés et les déplacements des espèces lors des périodes glaciaires. Les animaux qui prospéraient dans des climats chauds ont soit dû s'adapter au froid, soit ont disparu, laissant place à des espèces mieux adaptées aux environnements froids.
Adapter les connaissances du passé pour préserver l'avenir
Les conclusions de cette étude vont au-delà de la simple reconstruction des climats passés; elles nous éclairent également sur les enjeux actuels de la biodiversité. En comprenant comment la vie s'est adaptée autrefois aux changements climatiques, nous pouvons mieux anticiper les réactions des écosystèmes actuels et futurs face aux perturbations climatiques causées par les humains. Ce savoir est crucial pour les scientifiques et les décideurs qui œuvrent pour atténuer les impacts du changement climatique aujourd'hui.
Cette recherche souligne l'importance de réexaminer d'anciens sites archéologiques et des collections de musées. L'étude fait partie d'un projet plus vaste, LATEUROPE, qui démontre comment la combinaison de nouvelles recherches et d'anciennes données peut nous offrir de nouvelles perspectives sur le monde préhistorique. Poursuivre les recherches en paléontologie est essentiel non seulement pour combler les lacunes de l'histoire, mais également pour comprendre comment la vie sur Terre s'est adaptée aux changements climatiques.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0311623et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Beniamino Mecozzi, Alessio Iannucci, Marco Carpentieri, Antonio Pineda, Rivka Rabinovich, Raffaele Sardella, Marie-Hélène Moncel. Climatic and environmental changes of ~100 thousand years: The mammals from the early Middle Pleistocene sequence of Notarchirico (southern Italy). PLOS ONE, 2024; 19 (10): e0311623 DOI: 10.1371/journal.pone.031162326 octobre 2024 · 21:45
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