Une mère américaine accusée d'infanticide lutte contre l'extradition à Londres

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Par Pierre Martin
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Palais de justice de Londres avec bande de police et graphique de marteau.

ParisUne Américaine nommée Deborah Singler, âgée de 36 ans, est accusée d'avoir tué ses deux enfants et tente d'éviter d'être extradée par un tribunal de Londres vers les États-Unis. Elle y fait face à de graves accusations, dont deux chefs d'inculpation pour meurtre au premier degré et un chef pour tentative de meurtre. Son avocat, Edward Fitzgerald, connu pour avoir représenté Julian Assange, soutient que la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle dans le Colorado est un traitement cruel.

Les principaux arguments de Fitzgerald sont : la réclusion à perpétuité signifie une absence totale de liberté future, il est rare que les peines soient commuées au Colorado, et il devrait toujours exister une possibilité de libération, quel que soit le crime commis.

Lors du procès, le procureur James Smith a rappelé que l’ancien gouverneur du Colorado, John Hickenlooper, avait réduit les peines de six hommes en 2018. Suite à cette déclaration, le juge John Zani a reporté l’audience afin de vérifier les faits.

Smith a déclaré que Singler avait donné du lait contenant des drogues aux enfants avant de les attaquer. M.W. a expliqué que Singler avait demandé aux enfants de fermer les yeux avant de les agresser, affirmant qu'il s'agissait d'un ordre divin. Une arme à feu tachée de sang, un couteau et une bouteille vide de somnifères ont été trouvés, pointant vers Singler comme étant la coupable. L'alibi de son ex-mari a été vérifié par le suivi GPS, prouvant qu'il n'était pas impliqué.

Après les accusations de sa fille, Singler a échappé à une arrestation au Colorado et s’est enfuie à Londres. Elle a rapidement été arrêtée par les autorités britanniques à Chelsea. Cette tentative de fuite complique énormément sa lutte contre l’extradition.

Les lois américaines sur la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle sont rigoureuses. Les personnes condamnées n'ont souvent aucun moyen de sortir de prison. Cela pose des défis au niveau de l'extradition internationale et met en lumière les différences entre les systèmes juridiques américain et britannique. L'issue de cette affaire pourrait influencer les futurs cas d'extradition avec des sanctions sévères.

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