Présidentielle en Algérie : des candidats dénoncent des manipulations du scrutin
ParisL'élection présidentielle récente en Algérie a suscité des controverses, les candidats ayant soulevé des inquiétudes quant aux irrégularités dans le dépouillement des votes. Cherif et Aouchiche, deux des prétendants à la présidence, ont signalé des écarts notables entre le nombre de votes comptés et les chiffres de participation annoncés avant l'élection. Cherif a accusé l'Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE), affirmant que ces problèmes portaient atteinte à la crédibilité de la réélection du président Tebboune, bien que celui-ci semblait être en bonne posture.
La campagne de Aouchiche a présenté des graphiques affirmant que les résultats avaient été manipulés. Ils ont soutenu que les irrégularités étaient des signes de manipulation significative.
- Ne tiennent pas compte des votes des délégations régionales de l'ANIE
- Remettent en cause la transparence annoncée par l'organe électoral
- Rappellent les manipulations électorales de l'Algérie des années 1970
Le Président Tebboune a exprimé son mécontentement vis-à-vis de l'ANIE, reflétant le ras-le-bol général dans le pays. Cette critique est remarquable car elle suggère des divisions possibles parmi les dirigeants algériens et laisse entrevoir des conflits internes et des luttes de pouvoir. Des allégations d'irrégularités, allant jusqu'à suggérer des résultats encore plus élevés que ceux de Vladimir Poutine, soulèvent des questions sur la précision et l'équité des résultats annoncés.
Les médias locaux rapportent que les récentes tensions révèlent des conflits parmi les dirigeants secrets de l'Algérie. Cette idée est renforcée par les critiques de Tebboune envers l'organe électoral ANIE, suggérant des problèmes politiques plus profonds. Des critiques locaux qualifient Charfi, le chef de l'ANIE, de fauteur de troubles qui a saboté le processus électoral.
Le mouvement Hirak, qui avait contribué à évincer le prédécesseur de Tebboune il y a cinq ans, appelle au boycott de l'élection. Les événements récents justifient leurs inquiétudes concernant les problèmes persistants du système. L'ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, a déclaré que l'Algérie ne peut pas être gouvernée efficacement car les demandes du peuple ne sont pas satisfaites et il y a une répression des libertés politiques et médiatiques.
Les conséquences des élections soulèvent des questions cruciales sur l'avenir démocratique de l'Algérie et les véritables changements réalisés depuis 2019. Le consensus des candidats à la présidentielle contre les résultats de l'ANIE marque un moment décisif pour la politique du pays et laisse entrevoir des appels potentiels à des réformes démocratiques plus significatives.
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