La Suisse et les sanctions : critique des États-Unis à l'encontre de Moscou
ParisLes États-Unis ont exprimé leur mécontentement après que la Suisse a décidé de ne pas pleinement adopter les dernières sanctions de l'Union européenne contre la Russie. Ces mesures visent à empêcher la Russie d'accéder aux ressources financières et technologiques occidentales et à limiter l'achat de produits russes. Toutefois, l'impact des sanctions sur l'économie russe reste limité, car de nombreux pays continuent leurs échanges commerciaux avec elle. Des nations comme la Chine, l'Inde, la Turquie et le Brésil maintiennent des liens économiques avec la Russie, lui offrant ainsi d'autres marchés.
La Suisse a instauré des réglementations plus strictes dans divers domaines.
Conflits Économiques et Technologies Stratégies
- Propriété intellectuelle et secrets commerciaux
- Savoir-faire industriel
- Services de messagerie dans le secteur financier
- Gaz naturel
- Exportations russes d'hélium
La Suisse a décidé de ne pas adopter certaines règles de l'UE concernant les brevets, les marques et d'autres droits de propriété intellectuelle liés aux entreprises russes. Elle a justifié cette décision en déclarant que les entreprises russes n'ont pas violé de droits de propriété intellectuelle appartenant à des sociétés suisses, rendant ces règles superflues. Cette décision reflète la traditionnelle neutralité suisse, tout en restant en accord partiel avec l'UE en adoptant leur liste de sanctions, qui impacte environ 2 250 entités.
Titre : La Suisse maintient sa neutralité en matière de propriété intellectuelle face à la Russie.
L'Union européenne recommande aux entreprises de ses États membres de s'assurer que leurs filiales étrangères ne contournent pas les sanctions. La Suisse affirme que sa législation lui permet déjà d'agir contre les entreprises qui tentent de recourir à des filiales pour échapper aux sanctions. Cela illustre comment la Suisse s'efforce de demeurer neutre tout en empêchant l'utilisation des banques suisses pour échapper aux sanctions internationales.
La Suisse accepte partiellement les sanctions de l'UE, ce qui pourrait impacter ses relations avec les États-Unis et l'UE. Cette décision illustre la difficulté de faire converger des pays aux orientations politiques et économiques diverses face à un adversaire commun. La Suisse cherche à éviter des situations économiques pouvant nuire à ses politiques et valeurs, tout en maintenant de bonnes relations avec ses partenaires occidentaux.
19 novembre 2024 · 01:15
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