Bangladesh en crise : les étudiants exigent la démission du gouvernement

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Par Francois Dupont
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"Pneus en feu et rues bloquées au milieu de l'agitation politique"

ParisRécemment, des manifestations ont éclaté au Bangladesh, réclamant la démission de la Première ministre Sheikh Hasina. La contestation a commencé lorsque les étudiants se sont opposés à un système de quotas pour les emplois publics, réservant 30 % des postes aux familles des vétérans de la guerre d'indépendance de 1971 contre le Pakistan. Ils considéraient que ce système était injuste.

Les manifestations ont commencé pacifiquement avec des étudiants demandant des changements au système de quotas. Puis, des affrontements ont éclaté entre les étudiants et la police, entraînant de la violence. La Cour suprême a réduit le quota à 5 %, mais les protestations ont continué. Les autorités ont imposé des mesures strictes pour mettre fin aux troubles. Les étudiants demandent maintenant la démission du Premier ministre.

Depuis le 15 juillet, des affrontements ont éclaté entre les étudiants de l'Université de Dhaka et la police, ainsi que des membres du groupe étudiant du parti au pouvoir, la Ligue Awami, entraînant plus de 200 morts et des milliers de blessés. En réponse, le gouvernement a fermé les écoles, bloqué l'accès à Internet et imposé un couvre-feu avec ordre de tirer à vue.

La Cour suprême a décidé le 21 juillet de réduire le quota pour les anciens combattants à 5%, mais les manifestations persistent. La population est indignée par la violence exercée contre les étudiants, ce qui a intensifié les protestations. Beaucoup de Bangladais estiment que leurs droits sont bafoués. Les autorités ont arrêté au moins 11 000 personnes, aggravant la tension entre le gouvernement et les citoyens.

Les étudiants avaient initialement neuf revendications. Désormais, ils se concentrent sur une seule : la démission de Hasina. Ils appellent également à cesser de payer les impôts et les factures de services publics, et à fermer les usines et les bureaux. Cela démontre leur détermination.

La Ligue Awami, dirigée par Hasina, prévoit d'organiser des contre-manifestations. Le gouvernement affirme que les partis d'opposition, tels que le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et le Jamaat-e-Islami, se joignent aux manifestations pour semer le trouble. Ces partis nient ces accusations, bien que Mirza Fakhrul Islam Alamgir, secrétaire général du BNP, ait exprimé son soutien aux manifestants.

Cheffe de gouvernement pour un quatrième mandat depuis janvier, Sheikh Hasina est confrontée à un grave problème. Les manifestations, initialement déclenchées par des quotas d'emplois, réclament désormais davantage de transparence et justice. Sa promesse d'enquêter sur les décès et de punir les responsables n'a pas apaisé les protestataires.

Gérer cette crise est d'une grande importance pour le gouvernement de Hasina. L'agitation révèle que de nombreuses personnes, et pas seulement les étudiants, sont mécontentes du gouvernement. Les mesures sévères prises par les autorités n'ont fait qu'exacerber ces sentiments. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer s'il y aura des négociations ou davantage de conflits.

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