Des bactéries suralimentées révolutionnent la fabrication durable de produits chimiques
ParisChangzhu Wu, chimiste à l'Université du Danemark du Sud, a apporté une amélioration importante en chimie industrielle. Son travail de recherche vise à rendre les bactéries E. coli plus efficaces pour la production chimique durable. En ajoutant un polymère aux bactéries, celles-ci deviennent plus résistantes et réalisent des réactions chimiques de manière plus efficace et sur une plus longue durée. Cette avancée pourrait considérablement diminuer l'impact environnemental de l'utilisation des bactéries dans des secteurs comme celui de la pharmaceutique.
Certains types de bactéries, comme E. coli, jouent un rôle essentiel dans la fabrication de nombreux produits. Cependant, les méthodes traditionnelles pour les utiliser consomment beaucoup d'énergie et sont nocives pour l'environnement. Elles nécessitent souvent une grande consommation d'énergie et les bactéries doivent être remplacées fréquemment, car elles ne résistent pas bien aux conditions industrielles difficiles. Les nouvelles bactéries de Wu pourraient rendre ces processus plus efficaces et moins nuisibles.
- Réduction de la Consommation Énergétique : Les bactéries améliorées consomment moins d'énergie tout en conservant leur efficacité dans des environnements difficiles.
- Durabilité Renforcée : Un revêtement en polymère protège les bactéries, diminuant ainsi la nécessité de les régénérer continuellement.
- Avantages Environnementaux : Moins de remplacements entraîne une diminution des déchets et de l'utilisation de solvants.
Les industries subissent une pression accrue pour réduire leurs émissions de carbone. La durabilité n'est plus simplement un objectif, mais une nécessité. En améliorant les bactéries grâce à des mises à niveau polymères, le processus de production chimique devient plus écologique et économique.
Intégrer directement des polymères à la surface des cellules bactériennes permet à E. coli de conserver ses fonctions normales tout en devenant plus résistant. Cette méthode aide ces bactéries à survivre à des températures extrêmes, à des niveaux de pH variés et à la présence de solvants, qui étaient auparavant nuisibles. Cela démontre comment les chercheurs peuvent améliorer les matériaux en harmonie avec la biologie, favorisant ainsi un progrès durable dans différents domaines.
Cette avancée pourrait contribuer à la réduction des déchets industriels et à l'économie d'énergie, soutenant ainsi un avenir plus durable. Elle aurait un impact significatif, notamment dans les secteurs chimiques et pharmaceutiques. À mesure que les industries mondiales cherchent à diminuer les émissions et à préserver les ressources, le travail de Wu propose une solution pratique et novatrice alignée avec ces objectifs mondiaux.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1038/s41929-024-01259-5et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Jian Ning, Zhiyong Sun, René Hübner, Henrik Karring, Morten Frendø Ebbesen, Mathias Dimde, Changzhu Wu. Engineering living cells with polymers for recyclable photoenzymatic catalysis. Nature Catalysis, 2024; DOI: 10.1038/s41929-024-01259-5Partager cet article