Résilience des consommateurs en juin malgré les défis économiques

ParisLes ventes au détail de juin ont égalé celles de mai, indiquant que les consommateurs ont maintenu leurs habitudes d’achat. Cette stabilité est cruciale car elle n'a pas été observée dans tous les secteurs.

Les ventes en ligne ont progressé de 1,9%. Les magasins de vêtements et accessoires ont enregistré une hausse de 0,6%. Les grands magasins ont également connu une augmentation de 0,6%. Les ventes dans les magasins de matériaux de construction et de jardinage ont grimpé de 1,4%.

Les ventes au détail, hors catégories les plus imprévisibles, ont augmenté de 0,9%. Ce chiffre contribue au calcul du PIB nominal.

Les données sur le commerce de détail fournies par le gouvernement ne prennent pas en compte l'inflation, qui a baissé de 0,1 % de mai à juin. En général, une inflation élevée a tendance à augmenter artificiellement les chiffres des ventes au détail. Cependant, les résultats de ce mois-ci indiquent que les consommateurs s'en sortent bien. Richard de Chazal, analyste macroéconomique chez William Blair, a souligné que ces dépenses proviennent d'une croissance modérée des revenus réels et d'un emploi généralisé.

Bien que la situation semble favorable, des difficultés subsistent. De nombreux magasins constatent que les clients sont maintenant plus prudents avec leur argent. Les consommateurs à faible revenu, ayant épuisé leurs économies accumulées durant la pandémie, dépendent davantage des cartes de crédit. Cela a conduit à une augmentation des retards de paiement et à une diminution de leur confiance.

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a affirmé une confiance accrue dans le retour de l'inflation vers l'objectif de 2%. Il a évoqué la possibilité de réduire les taux d’intérêt avant que l’inflation n’atteigne cette cible. Selon un rapport gouvernemental la semaine dernière, les prix à la consommation ont légèrement baissé de mai à juin, ramenant le taux d'inflation annuel à 3% contre 3,3% en mai. Les prix de base, qui excluent les catégories volatiles, ont augmenté de 3,3% par rapport à l'année précédente, en baisse par rapport aux 3,4% de mai.

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L'environnement de la vente au détail est actuellement complexe. Bien que les ventes globales soient stables, on observe des disparités importantes entre les différents secteurs et approches. Les consommateurs continuent de dépenser de l'argent, mais leurs goûts en constante évolution et les défis économiques modèlent le marché.