La Corée du Sud met fin à la loi martiale controversée
ParisTensions politiques en Corée du Sud après une déclaration de loi martiale
La Corée du Sud a récemment vécu un événement politique majeur lorsque le président Yoon Suk Yeol a brièvement instauré la loi martiale. Cette décision, critiquée par de nombreuses personnes, dont l'Assemblée nationale, a été jugée contraire à la constitution. Bien que la déclaration n’ait duré que six heures, elle a exacerbé les tensions politiques dans le pays.
Le Parti démocrate, accompagné de divers groupes d'opposition plus petits, cherche à destituer le président Yoon. Ils soutiennent que la déclaration de la loi martiale constitue une infraction grave à la constitution. Même certains membres du Parti du Pouvoir Populaire, auquel appartient Yoon, s'opposent à cette décision. Cette collaboration inédite témoigne d'un mécontentement croissant à l'égard de la gouvernance de Yoon.
Des informations cruciales ont été révélées au cours des événements actuels.
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L'Assemblée nationale a annulé la déclaration de loi martiale par un vote de 190 voix contre 0. La destitution du Président Yoon nécessiterait l'appui d'au moins 200 des 300 membres de l'Assemblée. En cas de destitution, le Premier ministre Han Duck-soo assumerait les fonctions présidentielles en attendant la décision de la Cour constitutionnelle. Actuellement, cette dernière n'a pas le nombre minimum de juges requis pour traiter une affaire de destitution, ce qui impose de combler rapidement les postes vacants.
La proclamation de la loi martiale évoque le passé de la Corée du Sud, lorsque des régimes militaires l'avaient utilisée pour réprimer les manifestations. Des soldats armés ont tenté de bloquer l'accès à l'Assemblée nationale, et des hélicoptères militaires ont survolé la zone, surprenant de nombreuses personnes et ravivant des souvenirs d'avant la démocratisation du pays à la fin des années 1980. Ces actions visaient à imposer la loi martiale, mais il n'y a pas eu de violence majeure contre les manifestants.
Les troubles politiques ont perturbé les marchés financiers en Corée du Sud, entraînant une baisse de l'indice Kospi en ces temps incertains. Cette situation affecte non seulement la stabilité intérieure du pays, mais aussi la perception de sa force démocratique sur la scène mondiale.
Le maire de Séoul, Oh Se-hoon, accompagné d'autres dirigeants politiques, appelle à une enquête pour identifier les responsables portant atteinte aux processus démocratiques. Cette situation pourrait modifier les dynamiques politiques en Corée du Sud et avoir des répercussions sur la future direction et gouvernance du pays. Alors que la nation fait face à ces défis, l'accent est mis sur la reconstruction et le renforcement de ses institutions démocratiques.
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