À la veille du vote de censure, le Premier ministre français résiste aux pressions sur le budget
ParisLe Premier ministre Michel Barnier a déclaré qu'il ne céderait pas aux pressions avant un vote de censure crucial. Il est ouvert aux discussions budgétaires avec le Rassemblement National et d'autres partis, mais accuse Marine Le Pen d'avoir mal joué ses cartes. Emmanuel Macron est vu comme un symbole de stabilité et n'a pas l'intention de démissionner, malgré les appels à le faire.
La motion de censure, initiée par le Nouvel Front Populaire et appuyée par le Rassemblement National, sera débattue à 16h mercredi. Le budget controversé de Barnier prévoit :
- Augmenter les impôts de 20 milliards d'euros.
- Réduire les dépenses publiques de 40 milliards d'euros.
Sans adoption du budget, 18 millions de citoyens verront leurs impôts augmenter, ce que Barnier tente d'éviter. La coalition fragile pourrait être la première à être renversée par un vote de censure depuis 1962.
Macron reste optimiste, doutant que la motion soit adoptée, et critique l'alliance entre la gauche et l'extrême droite. Un effondrement gouvernemental laisserait un vide en Europe, et Barnier devra alors démissionner. Macron pourrait le maintenir en rôle intérimaire jusqu'à la nomination d'un nouveau Premier ministre l'année prochaine. Aucune élection législative anticipée ne peut avoir lieu avant juillet.
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