Avancée révolutionnaire : l'électronique imprimée en 3D rendue possible grâce à la technologie durable du MIT
ParisDes chercheurs du MIT ont avancé dans le domaine des électroniques imprimées en 3D en créant des fusibles réarmables sans utiliser de semi-conducteurs traditionnels. Ces nouvelles pièces sont fabriquées avec des imprimantes 3D classiques et un polymère biodégradable mélangé à des nanoparticules de cuivre. Cette innovation laisse entrevoir un avenir où la fabrication d'électroniques ne nécessiterait plus de salles blanches.
La fabrication additive offre de nombreux atouts. Elle peut réduire les coûts grâce à l'utilisation de matériaux et d'équipements faciles à trouver. Cette technologie peut également rendre la production d'appareils électroniques plus accessible, en particulier dans les régions éloignées. En outre, elle est plus respectueuse de l'environnement puisqu'elle utilise des matériaux biodégradables tout en diminuant la consommation d'énergie et les déchets.
Des chercheurs du MIT ont pour objectif de concevoir un matériau imprimé en 3D fonctionnant comme des dispositifs semi-conducteurs traditionnels, qui utilisent habituellement des matériaux tels que le silicium. Le silicium est travaillé avec précision pour fabriquer des transistors. Dans une découverte surprenante, en expérimentant avec des bobines magnétiques, les chercheurs ont trouvé un polymère qui se comportait comme un transistor en augmentant la résistance lorsqu'un courant électrique était appliqué. Ce phénomène provenait d'un polymère mélangé avec du cuivre, où le chauffage permettait aux particules de cuivre de se disperser, entraînant une résistance accrue.
Cette découverte ouvre la voie à la fabrication de composants électroniques plus simples qui ne rivalisent pas avec les puces en silicium avancées. Elle permet plutôt le développement d'appareils électroniques basiques, tels que ceux employés pour contrôler des moteurs. Bien que cette technologie ne puisse pas atteindre la taille microscopique des transistors à l'échelle nanométrique, en raison des limites de l'impression par extrusion, elle se révèle très efficace pour des applications nécessitant uniquement des fonctionnalités élémentaires.
Une équipe du MIT pense que cette technologie permettra à plus de personnes de concevoir facilement des appareils électroniques. Leur objectif est d'intégrer ce matériel dans des circuits plus complexes et de pouvoir imprimer des dispositifs complets, tels que des moteurs magnétiques, grâce à l'impression par extrusion. À mesure que cette technologie progresse, l'électronique deviendra plus accessible, ouvrant la voie à davantage d'innovations de manière durable et économique.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1080/17452759.2024.2404157et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
Jorge Cañada, Luis Fernando Velásquez-García. Semiconductor-free, monolithically 3D-printed logic gates and resettable fuses. Virtual and Physical Prototyping, 2024; 19 (1) DOI: 10.1080/17452759.2024.2404157Aujourd'hui · 04:07
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