Nouvelle étude : améliorer l'alimentation des marsupiaux en captivité grâce à l'analyse de leurs régimes naturels
ParisUne étude menée par l'Université de Flinders examine l'alimentation des bettongs et des potoroos afin de les protéger. Ces animaux sont essentiels à leur écosystème. Ils consomment divers aliments sains comme des racines, des tubercules, des fruits, des champignons, des graines, et de petits animaux.
La recherche cherche à comprendre pourquoi ces animaux ont du mal à consommer leurs aliments naturels. Ces informations pourraient faciliter la création de régimes alimentaires adaptés pour les animaux en captivité. Dr. Rex Mitchell, un chercheur associé, affirme que ce travail est essentiel pour protéger la biodiversité en Australie.
Des chercheurs ont mené des travaux de terrain en Nouvelle-Galles du Sud et dans le désert de Simpson en Australie-Méridionale. Leur objectif était de mesurer la résistance et la dureté des aliments consommés par les animaux. Les résultats pourraient permettre de comparer les aliments sauvages à ceux cultivés dans les fermes pour les animaux de zoo.
Les bettongs et les potorous contribuent à la santé des écosystèmes en cherchant de la nourriture. Leur quête permet de mélanger la végétation et les nutriments, de disperser les graines et de favoriser la croissance de nouvelles plantes.
Dr. Mitchell a expliqué que les woylies et les bettongs fouisseurs peuvent ouvrir des graines dures comme celles du santal et du quandong, qui nécessitent plus de 1000 newtons de force pour être cassées. Cela est impressionnant compte tenu de la petite taille de leurs mâchoires.
Principaux Résultats de l'Étude :
- Les bettongs et les potoroos sont cruciaux pour la santé des écosystèmes.
- Le travail sur le terrain a mesuré les propriétés mécaniques de leurs régimes alimentaires naturels.
- Les bettongs peuvent briser des coquilles de graines extrêmement résistantes.
- Ces nouvelles données peuvent aider à formuler de meilleurs régimes pour les animaux en captivité.
- La recherche a testé des alternatives alimentaires sauvages et cultivées.
Les bettongs cachent des graines pour les consommer plus tard, lorsque les coquilles seront plus tendres. Cela pourrait leur permettre d'accéder plus facilement à leur nourriture. Comprendre ces comportements pourrait être bénéfique pour les efforts de conservation.
Des chercheurs ont étudié des aliments cultivés à la ferme tels que les noix, les champignons et les fruits. Comparer ces aliments avec ceux provenant de la nature permettra d'élaborer de meilleurs compléments alimentaires pour les animaux en captivité. Ces données sont cruciales pour réintroduire avec succès ces espèces dans leur habitat naturel.
Améliorer l'alimentation des bettongs et des potoroos en captivité peut les aider à mieux vivre et à se reproduire plus efficacement. Cette recherche vise à s'assurer qu'ils prospèrent, et non qu'ils se contentent de survivre.
Cette étude démontre que s'informer sur les régimes alimentaires naturels de ces marsupiaux peut contribuer à leur protection. En comprenant leur alimentation, nous pouvons améliorer leurs soins en captivité et leur fournir une meilleure nourriture, assurant ainsi leur survie.
L'étude est publiée ici:
http://dx.doi.org/10.1071/AM24006et sa citation officielle - y compris les auteurs et la revue - est
D. Rex Mitchell, Justin A. Ledogar, Damien Andrew, Ian Mathewson, Vera Weisbecker, Karl Vernes. The mechanical properties of bettong and potoroo foods. Australian Mammalogy, 2024; 46 (3) DOI: 10.1071/AM24006Aujourd'hui · 13:54
La découverte d'un fromage ancien révèle les origines du kéfir
Aujourd'hui · 11:53
Les récifs d'huîtres européens en disparition alarmante
Aujourd'hui · 09:53
Quand les pronoms prennent vie dans notre cerveau
Aujourd'hui · 04:08
Les mouches arrêtées par le feu rouge
Partager cet article