Tirs mortels au point de passage Allenby : trois victimes

ParisTrois Israéliens ont été tués par un tireur à la traversée Allenby sur le Jourdain. Ce passage est crucial pour les Israéliens, les Palestiniens et les touristes internationaux. Suite à cet incident, Israël et la Jordanie ont fermé le passage pour une durée indéterminée. Israël a également fermé ses autres passages terrestres avec la Jordanie, près de Beit Shean au nord et Eilat au sud.

L'attaque a été vivement condamnée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui l'a reliée au conflit régional plus vaste impliquant des groupes soutenus par l'Iran comme le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban. Cet événement tragique met en lumière l'escalade de la violence dans la région, notamment après que le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre.

Points clés à retenir :

• Lieu : Passage Allenby sur le fleuve Jourdain.
• Victimes : Au moins trois Israéliens.
• Réaction immédiate : Fermeture indéfinie du passage, autres points frontaliers avec la Jordanie également clos.
• Contexte : Partie d'un conflit plus large impliquant le Hamas, des groupes soutenus par l'Iran et Israël.

La violence en Cisjordanie a récemment augmenté suite à l'attaque de Hamas, poussant Israël à intensifier ses raids militaires dans les zones résidentielles palestiniennes. Parallèlement, on observe une montée des violences de la part des colons et des attaques contre des Israéliens. Bien que ces opérations visent à arrêter les activités militantes, elles entraînent souvent des morts civiles et exacerbent les tensions.

La bande de Gaza a été bombardée à plusieurs reprises par Israël, causant un raid qui a tué cinq personnes, dont deux enfants. La frappe a touché la maison de Mohammed Morsi, le directeur adjoint de la Défense Civile de Gaza, dans le camp de réfugiés surpeuplé de Jabaliya. L'armée israélienne affirme viser des militants et non des civils, mais les dégâts causés aux civils demeurent considérables.

Le conflit persistant à Gaza a des conséquences dévastatrices. Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 40 000 Palestiniens ont perdu la vie depuis le début de la guerre. Près de 90 % des 2,3 millions d'habitants de Gaza ont été déplacés, beaucoup d'entre eux à plusieurs reprises. La destruction est massive et la reconstruction prendra de nombreuses années.

Le 7 octobre, une attaque du Hamas a causé environ 1 200 morts israéliens, principalement des civils. De plus, ils ont enlevé 250 personnes et en détiennent actuellement une centaine, malgré un échange de prisonniers avec Israël.

Les efforts pour négocier un cessez-le-feu et libérer des otages, dirigés par les États-Unis, le Qatar et l'Égypte, se heurtent à de nombreux obstacles. Cela illustre la complexité politique et la profonde méfiance entre les parties, rendant improbable une résolution rapide du conflit.

Les passages frontaliers sont fermés et la violence s'intensifie, exacerbant ainsi les tensions régionales. Cette situation a des répercussions sur la vie quotidienne et les relations internationales. À long terme, elle risque d'aggraver la crise humanitaire et de compliquer la quête de la paix.