La paix doit être une priorité, affirment les leaders catholiques

ParisLes gangs criminels dominent depuis longtemps de vastes régions du Guerrero, du Guanajuato et du Michoacan. De nombreuses personnes ont été contraintes de quitter les zones rurales du Chiapas en raison de la violence des cartels. Plus de 24 candidats ont été assassinés avant les élections du 2 juin. Ce jour-là, les Mexicains ont élu Claudia Sheinbaum comme leur première présidente.

Sheinbaum et le président López Obrador affirment que les plans de sécurité du gouvernement portent leurs fruits et que les taux de meurtre ont diminué sous la dernière administration. Cependant, les responsables religieux estiment que le Mexique est confronté à un grave problème de violence et de questions sociales.

• La conférence des évêques
• Les Jésuites du Mexique
• Autres organisations religieuses nationales

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Ils demandent au gouvernement d'intervenir contre la violence. Depuis deux ans, un groupe composé de membres de la société civile, de chercheurs, de victimes de violence et de gens d'affaires collabore pour trouver des solutions visant la justice et la paix. À ce jour, ils ont recueilli plus de 60 000 témoignages personnels.

La relation entre López Obrador et l'Église catholique s'est compliquée depuis l'assassinat des prêtres jésuites. L'évêque Ramón Castro, secrétaire général de la conférence épiscopale, a exprimé son désir de voir davantage de dialogues entre le gouvernement et l'Église avant les élections de juin.