Lauréat du Nobel privé de soins en prison, selon sa femme

ParisLes autorités biélorusses refusent prétendument à Ales Bialiatski, lauréat du prix Nobel de la paix 2022, les médicaments dont il a besoin en prison, selon les déclarations de son épouse. Bialiatski souffre de conditions carcérales extrêmement difficiles. Il est détenu sans soins médicaux ni contact avec ses proches. Son épouse, Natallia Pinchuk, décrit sa situation comme "insupportable."

Le gouvernement biélorusse réprime systématiquement toute forme de contestation. En 2020, lors des plus grandes manifestations de l'histoire du pays, plus de 35 000 personnes ont été arrêtées et des milliers d'entre elles ont été battues par la police. La répression continue encore aujourd'hui. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, allié de longue date du président russe Vladimir Poutine, exerce un pouvoir autoritaire depuis 1994.

Points clés :

• Bialiatski est incarcéré dans des conditions rigoureuses.
• Il n'a pas accès aux soins médicaux.
• Ses communications avec sa famille et ses amis sont limitées.
• Il est soumis au travail forcé et à l'isolement.

En mars 2023, un tribunal a condamné Bialiatski et trois de ses collègues pour contrebande et financement d’actions perturbant l’ordre public. De nombreuses organisations de défense des droits de l’homme estiment que le procès était inéquitable. Le Centre des droits de l’homme Viasna rapporte qu’il y a 1 405 prisonniers politiques en Biélorussie. Les militants des droits de l’homme affirment que bon nombre de ces détenus endurent des conditions terribles. Au moins six prisonniers politiques sont décédés en prison.

La femme de Bialiatski raconte qu'il est incarcéré dans une prison où les détenus subissent des mauvais traitements et sont forcés de faire des travaux pénibles. Il a presque aucun contact avec l'extérieur. Les autorités ne lui permettent ni de recevoir des lettres ni de faire des appels téléphoniques. Parfois, ses sympathisants reçoivent des lettres et des cartes postales de sa part. Toutefois, il semble qu'il reçoit rarement des nouvelles de ses proches.

La Biélorussie emprisonne souvent les gens pour des raisons politiques. L'affaire Bialiatski en est un exemple clair. Le gouvernement de Loukachenko rend la vie difficile pour les prisonniers politiques afin de les affaiblir. Ils vont même jusqu'à refuser les soins médicaux, ce qui est très cruel.

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Au début du mois, Loukachenko a annoncé une amnistie pour les prisonniers gravement malades. Cela a conduit à la libération de 18 détenus politiques, dont Ryhor Kastusioù, atteint d’un cancer sévère. Cependant, Pinchuk ne pense pas que son mari sera libéré.

Les familles des prisonniers politiques désespèrent. Le gouvernement biélorusse continue d'arrêter des personnes, sans montrer de signes d'arrêt de sa répression politique. Bien que d'autres pays s'inquiètent, ils n'ont pas fait grand-chose pour aider.

Le traitement réservé à Bialiatski met en lumière la situation désastreuse des droits de l'homme en Biélorussie. Cela nous amène également à nous interroger sur l'efficacité des distinctions telles que le Prix Nobel de la Paix. En dépit de cette reconnaissance prestigieuse, Bialiatski est toujours incarcéré et subit des conditions de détention difficiles.

La situation de cet homme illustre les difficultés rencontrées par les militants dans les pays répressifs. Le monde doit inciter des pays comme le Bélarus à respecter les droits de l’homme. Il est nécessaire d’intensifier les efforts pour mettre fin aux abus et libérer les personnes injustement emprisonnées.

Les conditions de détention de Bialiatski sont épouvantables et sa santé est en péril. Les autorités biélorusses doivent rendre des comptes sur leurs traitements envers les prisonniers politiques. Ce problème concerne non seulement un individu, mais les droits humains en Biélorussie dans leur ensemble.