La Banque mondiale augmente ses prévisions: la force de l'économie américaine soutient la croissance mondiale à 2,6 % cette année
ParisLa Banque mondiale a revu à la hausse sa prévision de croissance mondiale pour cette année à 2,6 %. Cette perspective améliorée s'explique principalement par la vigueur de l'économie américaine. La Banque mondiale, qui compte 189 pays membres, œuvre à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie en fournissant des subventions et des prêts à faible taux d'intérêt aux pays en développement.
Au premier trimestre de cette année, l'économie américaine a crû de 1,3 % en rythme annuel, enregistrant ainsi son rythme le plus lent depuis près de deux ans. Ce ralentissement est dû à une augmentation des importations et à une diminution des stocks des entreprises. Cependant, des éléments essentiels tels que les dépenses de consommation et les investissements des entreprises sont restés robustes. Malgré les taux d'intérêt élevés fixés par la Réserve fédérale et d'autres banques centrales, tant l'économie américaine que l'économie mondiale ont montré une force étonnante.
Voici quelques points clés :
- Prévision de croissance mondiale pour cette année : 2,6%
- Croissance de l'économie américaine au premier trimestre : 1,3%
- Inflation mondiale l'année dernière : 4,9%, prévision pour 2024 : 3,5%
- Prévision de croissance pour les marchés émergents et pays en développement : 4%
- Prévision de croissance de l'économie chinoise pour cette année : 4,8%
- Prévision de croissance en Amérique latine pour l'année prochaine : 1,8%
- Prévision de croissance pour l'Afrique subsaharienne cette année : 3,5%
- Prévision de croissance pour la zone euro l'année prochaine : 0,7%
- Prévision de croissance du Japon pour cette année : 0,7%
La croissance mondiale reste lente par rapport à la moyenne de 2010-2019. De nombreux pays sont confrontés à une inflation élevée. L'année dernière, l'inflation mondiale était de 4,9%. On s'attend à ce qu'elle diminue à 3,5% en 2024, mais elle demeurera supérieure aux attentes des banques centrales. En conséquence, ces dernières pourraient maintenir des taux d'intérêt élevés pour maîtriser l'inflation, ce qui pourrait ralentir davantage la croissance économique.
Des taux d'emprunt élevés peuvent ralentir la croissance économique. Kose de la Banque mondiale a mentionné que si ces taux restent élevés pendant longtemps, la croissance pourrait être affectée. Les marchés émergents et les pays en développement rencontrent également des difficultés. Leur croissance devrait chuter à 4 % cette année, contre 4,2 % l'année dernière. Dans de nombreux de ces pays, la population croît plus rapidement que l'économie, ce qui réduira la croissance des revenus par personne à 3 % de cette année jusqu'en 2026, en dessous de la moyenne pré-pandémique de 3,8 %.
La Chine, la deuxième plus grande économie mondiale, fait face à ses propres défis. Le marché immobilier s'est effondré et les consommateurs n'ont pas confiance pour dépenser. On prévoit que l'économie chinoise ralentira à 4,8% cette année, contre 5,2% l'année dernière. La croissance en Amérique latine ralentit également, avec une prévision de baisse de 2,2% l'année dernière à 1,8% l'année prochaine. L'économie de l'Afrique subsaharienne devrait croître de 3,5% cette année, marquant une légère hausse par rapport à 3% l'an dernier.
L'économie européenne, affectée par la guerre de la Russie contre l'Ukraine, connaîtra une croissance lente. Les 20 pays utilisant l'euro verront une croissance de 0,7 % l'année prochaine, contre 0,4 % cette année. Le Japon connaîtra également une faible croissance en raison de la faible consommation des ménages et des exportations médiocres. Son économie ne progressera que de 0,7 % cette année, en baisse par rapport à 1,9 % l'an dernier.
Les restrictions commerciales posent des problèmes. L'année dernière, de nombreux pays ont établi un record de restrictions commerciales en raison de tensions politiques, en particulier entre les États-Unis et la Chine. Cela a conduit à une croissance mondiale du commerce de seulement 0,1 %. L'année prochaine, elle ne devrait croître que de 2,5 %. La Banque mondiale s'inquiète que la lenteur du commerce nuise à la croissance mondiale. Kose a souligné l'importance du dialogue pour résoudre les problèmes commerciaux plutôt que d'ajouter davantage de barrières commerciales.
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