Les États-Unis critiquent la conduite militaire d'Israël à Gaza

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Par Francois Dupont
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Bâtiments endommagés à Gaza avec des panneaux d'avertissement à proximité.

ParisLes États-Unis sont de plus en plus mécontents des actions militaires d'Israël à Gaza. Ils s'inquiètent de l'impact de ces actions sur les efforts humanitaires et la sécurité des civils. Récemment, une frappe aérienne a ciblé un immeuble supposé être utilisé par le Hamas, entraînant la mort de membres du Hamas qui travaillaient également avec l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé une enquête indépendante sur ces événements.

Linda Thomas-Greenfield, l'Ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, a souligné que Israël doit protéger les travailleurs humanitaires et les installations comme l'abri de l'UNRWA. Les États-Unis sont très préoccupés par la mort de l'activiste turco-américaine Aysenur Eygi, tuée lors d'une manifestation en Cisjordanie. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont admis qu'elles pourraient avoir tué par erreur Eygi et ont lancé une enquête pénale sur l'incident.

Selon Thomas-Greenfield, les États-Unis ont formulé plusieurs attentes vis-à-vis de l'armée israélienne :

  • Apporter des modifications fondamentales à leurs règles d'engagement
  • Veiller à ce que les opérations militaires ne perturbent pas les activités humanitaires
  • Éviter de cibler les infrastructures civiles telles que les écoles et les hôpitaux
  • S'abstenir de tirer sur les véhicules onusiens clairement identifiés

Thomas-Greenfield a déclaré que le Hamas complique la situation en utilisant des endroits où vivent des civils à des fins militaires. Cela montre l'urgent besoin d'un cessez-le-feu et d'un accord pour libérer les otages à Gaza. Le Secrétaire d'État Antony Blinken se rendra en Égypte pour soutenir ce plan. Les États-Unis collaborent avec des pays comme l'Égypte et le Qatar pour trouver une solution, bien que cela exige des décisions politiques difficiles de la part de tous.

Au Conseil de sécurité de l'ONU, la situation humanitaire à Gaza a été qualifiée de « très grave ». Sigrid Kaag, la coordinatrice principale des efforts humanitaires et de reconstruction de l'ONU à Gaza, a indiqué que la région est extrêmement difficile à vivre. Les rapports signalent que plus de 41 000 Palestiniens ont été tués lors de l'offensive israélienne. Les principales difficultés pour le travail humanitaire sont l'absence de loi, les combats continus et les restrictions israéliennes qui retardent et bloquent l'accès à l'aide.

Les États-Unis exhortent tous les membres du conseil ayant une influence sur le Hamas à rapidement accepter un cessez-le-feu et la libération des otages. Thomas-Greenfield a souligné que les deux parties doivent faire preuve de volonté politique et être prêtes à faire des compromis pour parvenir à un accord. La détérioration de la situation humanitaire rend ces négociations extrêmement urgentes.

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