La Turquie cherche à s'aligner avec les BRICS pour s'affirmer sur la scène mondiale
ParisLa Turquie veut rejoindre les BRICS pour renforcer son influence globale
La Turquie a exprimé son désir de rejoindre le groupe BRICS des pays en développement. Cette décision s'inscrit dans le plan du président Tayyip Erdogan visant à adopter une politique étrangère plus indépendante et à accroître l'influence globale de la Turquie. Depuis plus de 20 ans, Erdogan s'efforce d’étendre les connexions économiques et politiques de la Turquie, qui étaient autrefois principalement orientées vers les pays occidentaux.
La Turquie, située à la fois en Europe et en Asie, est membre de l'OTAN depuis 1952. Cependant, ses tentatives d'adhésion à l'Union européenne ont rencontré de nombreux obstacles. Les négociations entamées en 2005 ont ralenti en raison des préoccupations concernant les questions démocratiques sous le gouvernement d'Erdogan et des tensions persistantes avec Chypre, un membre de l'UE. Cette situation a poussé la Turquie à chercher d'autres alliances.
La Turquie cherche à rejoindre les BRICS, selon des déclarations récentes d'officiels turcs et russes. Le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a indiqué que la Turquie explore de nouvelles voies de coopération avec divers groupes internationaux, y compris les BRICS. Le porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitry Peskov, a également confirmé l'intérêt de la Turquie pour intégrer le groupe.
Les BRICS regroupent les pays suivants : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.
- Brésil
- Russie
- Inde
- Chine
- Afrique du Sud
Les BRICS souhaitent renforcer la voix des pays en développement et promouvoir des règles mondiales plus équitables. Ils visent également à réformer des institutions internationales telles que les Nations Unies, le FMI et la Banque mondiale. L'adhésion de la Turquie à BRICS soutiendrait ces objectifs et offrirait à Ankara de nouvelles opportunités pour influencer les politiques économiques mondiales.
Erdogan a récemment affirmé que la Turquie n'a pas à choisir entre travailler avec des groupes européens ou des organisations orientales comme l'Organisation de coopération de Shanghai. Il propose de nouer des relations avec divers groupes internationaux pour en tirer des avantages mutuels. Cette stratégie pourrait rendre la Turquie plus adaptable et améliorer son économie.
La Turquie souhaite rejoindre les BRICS pour diminuer sa dépendance envers les pays occidentaux, notamment en raison de ses relations tendues avec l'Union européenne. Adhérer aux BRICS pourrait renforcer l'importance de la Turquie sur la scène internationale et ouvrir de nouvelles perspectives économiques. Cependant, l'impact de cette démarche sur les engagements actuels de la Turquie, comme son appartenance à l'OTAN, demeure incertain. Le gouvernement d'Erdogan devra habilement gérer ces différentes alliances pour naviguer dans une situation internationale complexe.
Le prochain sommet des BRICS en Russie revêt une grande importance pour la Turquie. Le groupe devrait discuter de l'intégration de nouveaux membres. Si la Turquie rejoint, cela pourrait transformer sa position dans l'économie et la politique mondiales, apportant à la fois de nouvelles opportunités et des défis.
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