Un musée suisse retire des œuvres potentiellement spoliées par les nazis
ParisUn musée suisse a retiré certaines œuvres d'art pour vérifier leur provenance. Ils examinent si des pièces de Monet et Van Gogh ont été volées par les nazis.
Les œuvres retirées sont :
- "Jardin de Monet à Giverny" de Claude Monet (1895)
- "Der alte Turm" de Vincent van Gogh (1884)
- Une œuvre de Gustave Courbet
- Une œuvre d'Henri de Toulouse-Lautrec
- Une œuvre de Paul Gauguin
Emil Bührle, un industriel d'origine allemande et fabricant d'armes, s'est procuré les œuvres d'art. Il est devenu citoyen suisse à la fin des années 1930. Son entreprise a fourni des armes aux puissances de l'Axe, dont l'Allemagne nazie.
La collection, qui compte 203 œuvres d'art, a été prêtée de manière permanente au musée de Zurich en octobre 2021. La fondation affirme qu'il s'agit de l'une des plus importantes collections d'Impressionnisme au monde. Elle comprend des œuvres de Van Gogh, Renoir, Cézanne et Manet.
La fondation estime que les autres œuvres de la collection sont en bon état, mais elle examinera toute nouvelle question qui pourrait survenir, y compris celles issues de nouvelles sources d'information. Les conservateurs du musée participeront à ces évaluations.
La fondation a publié une liste de 633 œuvres que Bührle a achetées entre 1936 et 1956. L'année dernière, ils ont revu l'origine de ces œuvres. Récemment, ils ont retiré cinq œuvres à la suite d'un nouvel examen.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'officier britannique Douglas Cooper a enquêté sur les œuvres d'art volées par les nazis. Il a découvert que Bührle était le principal acheteur suisse de ces œuvres volées. Cette information a été rendue publique en 1975.
La fondation s'engage à être transparente et sincère. Ils continueront à examiner leur collection, en prenant en compte à la fois les œuvres anciennes et les nouvelles découvertes au fur et à mesure qu'elles apparaîtront.
Aujourd'hui · 03:16
Samoa craint l'impact écologique du naufrage néo-zélandais
Aujourd'hui · 01:17
L'inquiétude de la diaspora libanaise face à la violence
Partager cet article