L'avenir de Yoon en balance au cœur du tumulte sud-coréen
ParisLa situation politique en Corée du Sud est sous haute surveillance alors que la Cour constitutionnelle s'apprête à se prononcer sur la destitution du président Yoon. Trois des neuf sièges de la cour sont actuellement vacants, ce qui exige l'unanimité des six juges restants pour destituer Yoon. Cela a déclenché des désaccords à l'Assemblée nationale, où les discussions sur le comblement des sièges vacants se sont intensifiées.
- Trois juges sont désignés par le président.
- Trois autres sont proposés par le chef de la Cour suprême.
- Encore trois sont sélectionnés par l'Assemblée nationale.
Nomination des postes judiciaires : Tensions entre les partis
La situation politique actuelle se concentre sur le remplissage des postes vacants au sein de la cour. L'Assemblée nationale est chargée de proposer deux candidats issus du Parti Démocratique et un originaire du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) de Yoon. Le Parti Démocratique souhaite accélérer la procédure pour rétablir l'effectif de neuf membres au sein de la cour, estimant que cela garantirait l'équité de l'institution et préserverait la confiance du public. À l'inverse, le Parti du Pouvoir du Peuple, dirigé par Kweon Seong-dong, soutient que seul le président devrait pouvoir conclure ces nominations, même si les pouvoirs de Yoon sont désormais limités.
Certains pensent que l'actuel arrangement à six juges pourrait profiter à Yoon. L'un d'entre eux, Cheong Hyungsik, est réputé conservateur et a été nommé par Yoon. Ainsi, si un seul vote s'oppose à la destitution, Yoon pourrait rester en fonction. Cela rend la décision à venir incertaine.
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Situation politique tendue pour les deux partis
Les deux partis politiques traversent une période de tension. Le Parti démocrate, dirigé par Lee Jae-myung, presse pour une décision rapide d'impeachment pouvant conduire à une élection présidentielle. Bien que Lee soit vu comme un candidat solide, il risque d'être empêché de se présenter si sa condamnation par un tribunal inférieur est confirmée par les juridictions supérieures. Cette situation politique se déroule alors que le public exprime sa colère contre Yoon, notamment à cause de sa déclaration de la loi martiale. Cette décision a entraîné le déploiement de forces militaires autour de l'Assemblée nationale, suscitant de vives protestations et faisant chuter la cote de popularité de Yoon.
Les partisans du président Yoon craignent que son départ anticipé du pouvoir n'affaiblisse les groupes conservateurs en Corée du Sud. Ils se souviennent de la perte majeure des conservateurs lors de l'élection partielle de 2017, après la destitution de la présidente Park Geun-hye. Alors que la Cour constitutionnelle s'apprête à rendre sa décision, l'instabilité politique en Corée du Sud est susceptible de persister et pourrait toucher l'ensemble des partis politiques.
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