Sanofi cherche à céder son antidouleur emblématique à un fonds américain malgré la polémique

ParisSanofi a confirmé la vente d'une part majoritaire de sa division de santé grand public à un fonds d'investissement américain, CD&R, ce qui a suscité une vive réaction politique en France. Le gouvernement, sous pression, a obtenu une participation de 2 % pour Bpifrance et des garanties fortes contre les délocalisations.

Voici quelques points de l'accord :

• Maintien des sites de production en France
• Investissement de 70 millions d'euros sur cinq ans
• Pénalités sévères pour fermeture de sites ou licenciements

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Doliprane, un produit phare de Sanofi, est au cœur du débat. Ce médicament est très populaire en France, où il est souvent synonyme de paracétamol. L'inquiétude grandit quant à l'avenir de sa production locale. Les syndicats affirment que les employés restent méfiants, malgré les promesses d'Armand – le ministre de l'Économie – de garantir la protection des emplois.

Sanofi justifie la vente par sa stratégie visant à se concentrer sur des médicaments innovants. Cependant, certains politiciens et représentants syndicaux estiment que cela réduit la souveraineté sanitaire de la France. La vente d'Opella se distingue par des protections juridiques parmi les plus élevées jamais négociées, selon Charles Rodwell, un membre du parti de Macron.