Le Rwanda réussit à contenir efficacement le virus de Marburg.
ParisLe Rwanda n'a pas signalé de nouveaux cas de virus de Marburg ces derniers jours, montrant que leurs mesures de contrôle fonctionnent efficacement. Les autorités sanitaires indiquent qu'il n'y a pas de propagation au sein de la communauté et qu'il ne reste plus que trois cas actifs. L'épidémie, qui a débuté le 27 septembre, a causé 15 décès et 44 personnes se sont rétablies. La majorité des personnes touchées étaient des professionnels de la santé qui ont contracté le virus en soignant des patients.
Un homme de 27 ans a été diagnostiqué avec un virus après avoir été en contact avec des chauves-souris vivant dans des grottes. Ces chauves-souris sont connues pour être porteuses du virus Marburg. Ce cas illustre le danger persistant des maladies pouvant se transmettre des animaux aux humains dans les régions où les chauves-souris sont nombreuses. Le virus peut se propager facilement lorsque quelqu'un est en contact étroit avec les fluides corporels d'une personne infectée ou avec des surfaces touchées par celle-ci.
Les dirigeants rwandais ont mis en œuvre diverses mesures pour empêcher la propagation.
Suspension des écoles et des visites à l'hôpital, limitations sur la participation aux funérailles pour les victimes du virus de Marburg, interdiction des veillées à domicile en lien avec les décès dus au virus, et recommandations d'éviter les contacts physiques.
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Ces mesures, bien qu'elles provoquent des perturbations, sont cruciales pour limiter la propagation du virus de Marburg, très dangereux. Similaire à Ébola, ce virus provient des chauves-souris frugivores et entraîne des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires, et hémorragies sévères. Sans traitement, il peut être mortel dans jusqu'à 88 % des cas.
Attention croissante à l'échelle mondiale sur les nouvelles menaces virales qui se transmettent des animaux aux humains. Le virus de Marburg a été détecté dans plusieurs pays africains comme la Tanzanie et l'Ouganda, où de nombreuses chauves-souris sont présentes. Étant donné l'absence de vaccin ou de traitement approuvé, il est essentiel de se concentrer sur la prévention de la maladie.
Des incidents récents soulignent la nécessité de disposer de systèmes solides pour surveiller les maladies et agir rapidement. Ils mettent également en avant l'importance de la collaboration internationale pour faire face aux crises sanitaires. L'Ambassade des États-Unis au Rwanda adopte une approche prudente en demandant à son personnel de télétravailler et de réduire les visites au bureau.
La situation semble être maîtrisée, mais il reste crucial de demeurer prudent. Les habitants du Rwanda doivent maintenir la distanciation sociale et une bonne hygiène pour contrôler la maladie. Cette épidémie démontre l'importance de disposer de solides systèmes de santé publique, car les maladies d'origine animale représentent toujours un danger potentiel.
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