Les tensions Russie-États-Unis s'amplifient sous la présidence russe à l'ONU

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Par Josephine Martin
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Salle de réunion tendue avec des drapeaux russe et américain.

ParisSous la présidence mensuelle de Moscou au Conseil de sécurité de l'ONU, les tensions étaient palpables entre la Russie et les États-Unis. Les diplomates russes, en particulier Dmitri Polianski, l'ambassadeur adjoint de la Russie, ont manifesté de la frustration et une attitude agressive face aux opinions américaines.

Des événements significatifs se sont produits durant cette période.

  • Les responsables russes ont vivement critiqué les déclarations des États-Unis et d'autres nations occidentales.
  • La Russie a profité de sa réunion pour promouvoir un ordre mondial plus démocratique.
  • Les diplomates occidentaux se sont farouchement opposés à la perspective russe, notamment en ce qui concerne le conflit en Ukraine.
  • Des accusations de violations des lois internationales et de fournitures d'armes ont fusé.
  • La Russie a accueilli divers intervenants sur l'Ukraine, suscitant des réactions mitigées de la part des autres pays.

Lors d'une réunion importante dirigée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la Russie a plaidé pour un monde avec plusieurs nations puissantes. Les ambassadeurs occidentaux ont critiqué la Russie pour son invasion de l'Ukraine. Lavrov, de son côté, a reproché aux États-Unis de se comporter comme un pays à part et à l'OTAN de s'étendre en Europe.

L'ambassadrice des États-Unis, Linda Thomas-Greenfield, a accusé la Russie de violer la Charte des Nations Unies en ne respectant pas les frontières territoriales et les droits de l'homme. L'ambassadrice britannique Barbara Woodward a dénoncé les actions de la Russie en Ukraine. Le diplomate français Nicolas de Rivière a qualifié la Russie d'hypocrite.

La Russie a fustigé les pays occidentaux pour avoir fourni des armes à l'Ukraine lors d'une réunion. En réponse, les diplomates occidentaux ont accusé la Russie de se procurer des armes auprès de la Corée du Nord et de l'Iran. Ils ont également critiqué la Chine pour son soutien au secteur de la défense russe, mais la Chine a nié ces allégations.

Lors d'une réunion sur la Syrie, la Russie a accusé les États-Unis et leurs partenaires de semer le trouble dans le pays. Les États-Unis ont riposté en affirmant que la Russie et la Syrie empêchaient les efforts pour mettre fin à la guerre civile de 13 ans en Syrie.

L'ambassadeur de Russie, Vassily Nebenzia, a réuni les autres membres du Conseil de sécurité pour discuter de divers sujets, notamment des qualifications des intervenants choisis par la Russie pour informer le Conseil sur l'Ukraine. Ces intervenants comprenaient des militants pour la paix et des commentateurs politiques. Récemment, l'ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, Karin Kneissel, a pris la parole et a affirmé que l'envoi d'armes occidentales en Ukraine pourrait créer un « marché des armes incontrôlé », une opinion rejetée par les diplomates occidentaux.

Lors d'une réunion d'urgence présidée par Nebenzia, un missile a frappé un hôpital pour enfants en Ukraine. Les États-Unis et d'autres pays ont accusé la Russie, qui a nié les faits. Cet incident a mis en évidence les graves tensions entre la Russie et les autres membres du Conseil de sécurité.

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Les désaccords persistants au sein du Conseil de sécurité de l'ONU ont dominé le mois, marqués par de nombreux débats et accusations. Cette période souligne la fracture politique durable et les versions contradictoires entre la Russie et les pays occidentaux.

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