Israéliens du Nord méfiants face à la trêve Hezbollah-ONU
ParisLe nord d'Israël demeure tendu, car l'incertitude règne autour du cessez-le-feu avec le Hezbollah. Bien que le gouvernement israélien s'efforce d'améliorer les conditions dans le nord, beaucoup craignent la reprise des combats et ne font pas confiance aux forces de maintien de la paix des Nations Unies. Cette peur pousse de nombreux habitants du nord d'Israël à rester éloignés de chez eux, malgré l'arrêt officiel des hostilités.
Les Israéliens ont plusieurs préoccupations : ils craignent que le cessez-le-feu ne soit ni durable ni efficace, ils doutent de la capacité des casques bleus de l'ONU à éloigner le Hezbollah, ils sont mécontents du gouvernement qu’ils considèrent négligent, et ils doivent relever le défi de déménager vers des zones plus sûres, loin de la frontière, pour reconstruire leur vie.
L'accord de cessez-le-feu vise à éloigner le Hezbollah de la frontière et à renforcer la position de l'armée libanaise aux côtés des forces de l'ONU. Cependant, des personnes comme Sarah Gould, résidant au kibboutz Malkiya, restent sceptiques. Les informations sur les activités du Hezbollah durant la période du cessez-le-feu amplifient ces inquiétudes. La population s'inquiète particulièrement car le Hezbollah dispose depuis longtemps d'un arsenal et d'une infrastructure bien établis dans le sud du Liban.
De nombreux individus hésitent à revenir pour des raisons pratiques autres que les préoccupations de sécurité. Au cours de ce conflit d'une année, beaucoup ont refait leur vie ailleurs. Les enfants vont dans de nouvelles écoles et les familles ont trouvé un nouveau logement. L'aide financière du gouvernement pour le logement et l'éducation a été cruciale pour faciliter leur déplacement. Si ce soutien venait à prendre fin, les gens pourraient se retrouver face à des choix difficiles.
Kibboutz Manara et Kibboutz Malkiya, situés à proximité de la frontière, ont subi d'importants dégâts. Leur rétablissement est lent, en partie à cause de la situation de sécurité précaire. Un grand nombre d'habitants estiment que le gouvernement les a abandonnés pendant le conflit, ce qui les rend réticents à revenir.
Les personnes contraintes de quitter leur foyer espèrent que la situation se stabilisera et que le gouvernement fournira un soutien plus fiable. Néanmoins, beaucoup d'entre elles portent des blessures psychologiques dues au conflit et redoutent de futures attaques, ce qui complique leur retour dans les zones frontalières. Dans le nord d'Israël, le retour à la normale est entravé par divers problèmes, au-delà de la simple reconstruction matérielle.
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