Crocodile de 14 pieds abattu après une attaque mortelle en Australie

ParisDes rangers ont abattu un crocodile de 4,2 mètres après qu'il ait attaqué et tué une jeune fille qui nageait dans un ruisseau en Australie. Cet incident a profondément bouleversé la communauté et la famille de la victime. La police a confirmé que le crocodile abattu était bien celui responsable de l'attaque tragique.

Grahame Webb, spécialiste des crocodiles, explique qu'un spécimen de cette taille doit être un mâle âgé d'au moins 30 ans. Les crocodiles continuent de grandir en vieillissant et peuvent vivre jusqu'à 70 ans.

Développements récents incluent :

• Un plan décennal pour réguler le nombre de crocodiles
• Augmentation des quotas d’abattage de 300 à 1 200 par an près des zones habitées
• Mesures continues de soutien communautaire et de sécurité

Grahame Webb a affirmé que la population de crocodiles dans le Territoire du Nord est restée stable. Cela s'explique par le fait que les crocodiles régulent eux-mêmes leur population en s'entre-dévorant. Il a précisé que ce ne sont pas les humains qui contrôlent le nombre de crocodiles.

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La mort de la jeune fille a relancé les discussions sur la manière de concilier la protection des crocodiles et la sécurité des habitants. Le Territoire du Nord est immense; sa superficie équivaut à celle de la France et de l'Espagne réunies, mais il compte seulement environ 250 000 habitants. On y recense aujourd'hui quelque 100 000 crocodiles, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux quelque 3 000 spécimens recensés avant que leur chasse ne soit interdite par une loi fédérale en 1971.

Après le décès récent, le gouvernement du Territoire du Nord a insisté sur l'importance de ne pas avoir plus de crocodiles que d'habitants. Ils continuent d'évaluer l'efficacité du plan actuel de réduction du nombre de crocodiles et se demandent s'il faut entreprendre d'autres actions pour garantir la sécurité de la communauté.

Le projet visant à diminuer le nombre de crocodiles avait pour objectif de sécuriser les zones proches des habitations humaines. Toutefois, un débat persiste quant à la légitimité de cette démarche et son impact à long terme sur les populations de crocodiles. Trouver un équilibre entre la protection des crocodiles et la sécurité des êtres humains est un dilemme complexe. D'après certains spécialistes des crocodiles, il serait préférable que les communautés apprennent à cohabiter en toute sécurité avec eux, plutôt que d'augmenter le nombre de crocodiles abattus.

L'incident récent a mis en lumière des problématiques cruciales dans la gestion de la faune, la sécurité publique et la conservation. Le Territoire du Nord doit relever ces défis pour protéger à la fois les citoyens et la faune. Bien que les discussions se poursuivent, les autorités insistent sur l'importance de faire preuve de prudence dans les zones connues pour la présence de crocodiles. La communauté reste vigilante en réfléchissant à la meilleure voie à suivre.