Le gouvernement pakistanais veut interdire le parti d'Imran Khan

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Par Francois Dupont
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Drapeau du parti interdit sous un ciel orageux sombre Pakistan.

ParisLe gouvernement pakistanais envisage d'interdire le parti de l'ex-Premier ministre Imran Khan. Cette décision complique encore davantage la situation politique du pays. Les autorités affirment que la Constitution du Pakistan leur permet de prendre cette mesure. La Cour suprême aura le dernier mot.

Une récente annonce fait suite à plusieurs décisions judiciaires qui ont rejeté de nombreuses affaires contre Khan. Récemment, un tribunal a annulé les condamnations et les peines de sept ans infligées à Khan et à sa femme. Les partisans de Khan s'attendaient à leur libération imminente, mais ils ont été arrêtés de nouveau. Cette fois, les accusations sont liées aux émeutes de l'année dernière.

Points clés à comprendre :

  • Khan a été confronté à plus de 150 affaires depuis sa destitution par un vote de défiance en 2022.
  • Son arrestation en mai 2023 a déclenché des manifestations violentes.
  • Khan accuse les États-Unis et l'armée d'avoir orchestré sa destitution.
  • La Cour suprême a annulé les condamnations contre Khan.

Un procès récent a examiné la légalité du mariage de Khan en 2018. Son épouse affirmait avoir divorcé de son précédent mari en août 2017, tandis que son ex-mari soutenait que le divorce avait eu lieu en novembre 2017. La loi islamique exige un délai de trois mois avant de se remarier, et Khan et son épouse ont déclaré avoir respecté cette règle.

L’arrestation de Khan l’an dernier avait déclenché des violences, qui ne cessèrent qu’après sa libération ordonnée par la Cour suprême. En août 2023, il a de nouveau été arrêté et condamné à trois ans de prison pour corruption. Bien qu’il ait été acquitté dans plusieurs affaires liées aux violences de l’année précédente, sa libération sous caution pour une affaire à Lahore a été annulée cette semaine.

Le ministre de l'Information, Tarar, a affirmé que Khan tentait de nuire aux relations avec les États-Unis. Khan a déclaré qu'il avait été destitué en raison d'un complot orchestré par les États-Unis, avec le soutien de l'armée et de ses adversaires politiques. Toutefois, les États-Unis, l'armée et le Premier ministre Sharif ont démenti ces allégations.

Vendredi, la Cour Suprême a statué que le parti de Khan avait été injustement privé d'au moins 20 sièges au parlement. Cette décision affaiblit le gouvernement de coalition actuel. Le parti de Khan avait été exclu du système qui réserve des sièges aux femmes et aux minorités à l'Assemblée nationale.

La situation au Pakistan devient de plus en plus instable. L'interdiction d'un grand parti politique pourrait engendrer davantage de problèmes. Les batailles juridiques et les arrestations de personnalités importantes créent une situation politique incertaine. Cela peut affecter les relations du Pakistan avec d'autres pays ainsi que son économie. L'intervention de la Cour suprême dans ces décisions montre l'implication profonde de la justice dans la politique.

Le gouvernement pakistanais semble très préoccupé. Il tente de gérer une situation qui se détériore. Les événements à venir pourraient avoir des répercussions durables sur la politique du pays.

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